Un délire visuel hilarant
Masaaki Yuasa est lui aussi japonais et est un grand de l'animation. Designer graphique, intervalliste, scénariste et réalisateur, il conduit une carrière très riche depuis 1989 à travers de...
le 18 févr. 2018
7 j'aime
Réalisé en dessin traditionnel enrichi par des rendus 2D et 3D, le film raconte la campagne de Gallipoli, un site fondamental à prendre face aux turcs, pendant la première guerre mondiale, en 1915. Les troupes néo-zélandaises, australiennes et anglaises sont confrontées, dans une position pratiquement intenable, aux feux nourris et meurtriers de l'ennemi.
L'intérêt du film, au-delà de la beauté formelle et du récit extraordinaire, est le format narratif utilisé : celui du documentaire. Face caméra, six personnages qui ont vécu les événements, nous racontent leur ressenti, leurs peurs, leurs angoisses mais aussi leurs moments de joie et de bonheur dans ces tranchées, sur le terrain et dans le feu de l'action. Le scénario est basé sur les écrits personnels de ses six personnages, retrouvés dans leurs journaux intimes.
Le film aurait certainement pu être réalisé en live mais l'apport de l'animation enrichi considérablement la mise en scène et permet une liberté et une créativité inédite.
Le film est brutal, violent, passionnant et jamais ne sombre dans le pathos un peu ridicule qu'on pourrait craindre avec un sujet aussi difficile. Bien du contraire, le réalisateur nous donne à voir une histoire poignante, riche et d'une rare puissance.
Créée
le 18 févr. 2018
Critique lue 123 fois
2 j'aime
Du même critique
Masaaki Yuasa est lui aussi japonais et est un grand de l'animation. Designer graphique, intervalliste, scénariste et réalisateur, il conduit une carrière très riche depuis 1989 à travers de...
le 18 févr. 2018
7 j'aime
En 1930 à Paris, Luis Buñuel se fait démonter après la projection de son film "Le chien Andalou". Film authentiquement surréaliste et provocateur, ça ne passe pas auprès, notamment, de la Ligue des...
le 3 avr. 2019
5 j'aime
1
En parcourant des présentations du jeu "Eastshade" (du studio du même nom), beaucoup présente le jeu comme un "Skyrim" indépendant. Ayant joué (déraisonnablement) longtemps sur ce dernier, je vois...
le 3 mars 2019
5 j'aime