28 jours plus tard, Boyle recréa le zombie
J'aurais mis du temps à le voir celui-là, la faute à une vieille rancune tenace.
Bref, loin de moi l'idée d'etaler ma vie, cette longue introduction sert juste à indiquer que j'ai vu le film dans le contexte 2010, donc bien après avoir vu d'autres films qui l'ont copié.
Car c'est bien le film qui a relancé la mode "zombies" au cinéma, et de bien belle manière il faut l'avouer. Ici exit les zombies qui se trainent et qui mangent les cerveaux. On a bien affaire à des bêtes n'obéissant qu'à leur cervelle primitive et donc dopés en permanence à l'adrénaline. Du coup, ils courent vite, ils sautent haut et ils sont enfin dangereux !
Dany Boyle : +1 point.
Ajouter à cela une vraie explication de ce qu'il se passe. Bon, ok, c'est juste un début d'embryon d'explication mais il a le mérite d'exister et surtout de rendre la situation plus crédible.
On ajoute encore une scène d'introduction dans un Londres désert inspirée, des acteurs convaincants, une vision sombre mais réaliste de la nature humaine, de l'hémoglobine, etc, etc.
Alors bien sur, on est face à une mise en scène convenue, des rebondissements assez attendus et quelques longueurs mais par rapport à ce que ce film a apporté au genre, je dis banco !