Je suis loin d'être un immense fan de Danny Boyle, mais quand il met ses trucs clipesques à deux balles de côté, c'est un bon metteur en scène...
28 jours plus tard, à part sur quelques instants, dont la scène d'introduction, reste sobre au niveau de la technique, tout en réussissant à être nerveux, et à présenter une atmosphère apocalyptique, cruelle et angoissante à souhaits, dans sa première moitié.
Parce que on peut considérer que le film se compose de deux parties bien distinctes, la première, lors de laquelle les divers personnages sont en vadrouille, étant de loin la meilleure.
Une fois la seconde enclenchée, Danny Boyle retrouve ses bons vieux mauvais réflexes et le scénario devient un peu n'importe quoi, surtout au niveau des personnages. Le protagoniste, qui n'était pas particulièrement fort dans la première moitié, est capable d'un coup de zigouiller pratiquement une petite armée à lui tout seul, et celui incarné par la belle Naomie Harris, capable jusqu'ici de trucider en moins de deux et froidement un "contaminé", devient subitement une femme hyper-sensible... On sent que les conventions reprennent, en quelque sorte, leurs droits.
Bref, une première moitié efficace pour une seconde très décevante...