Qui est le plus inhumain ?
(attention spoils possibles)
Dès le départ, le film frappe fort, met direct un coup de poing dans le ventre. Servi par une mise en scène nerveuse, l’introduction pose la question de savoir qui le plus inhumain : le mort-vivant ou le (sur)vivant ?
Une question, pour moi, seulement esquissée à la fin de “28 jours”.
Elle se pose de nouveau face à une administration désincarnée, une armée prête aux pires exactions au nom de la survie. Qu’est-ce qui est le plus effrayant : une horde des morts réduits à l’état de bêtes sauvages ou une rangée de soldats armés de lance-flammes, conscients et méticuleux, faisant le ménage après le napalm et le gaz ?
Le film va au-delà de la survie et évoque, selon moi, une thématique peu abordée : celle de la reconstruction.
J’ai clairement préféré cette suite au premier. Même si à l’inverse de “28 jours”, je trouve les personnages moins bien construits. Par contre, la mise en scène est parfaitement dosée, originale par moment (notamment la vision nocturne dans le métro).
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