New York de nos jours, alors que l'observation d'une étoile sur le point de mourir affole les médias new-yorkais, Dylan, (Michiel Huisman), bientôt trentenaire est un contrôleur aérien dont les capacités d'anticipation sont au-dessus de la moyenne. Un jour, à 2h22 (gros plan sur l'horloge), Dylan est victime d'un drôle de trouble, comme un flottement temporel, une sorte de rêve éveillé ! Après enquête, Dylan est mis à pied par sa direction qui estime que cette légère absence aurait pu coûter la vie à des centaines de personnes lors d'une collision que le jeune homme réussit à éviter de justesse. Pour Dylan, tout cela n'est pas une coïncidence et les choses vont se compliquer quand celui-ci fera la connaissance de Sarah (Teresa Palmer), magnifique jeune femme mais surtout passagère de l'un des deux avions présents ce jour-là. Le spectateur assiste alors, à une histoire d'amour singulière, en effet la rencontre de Dylan et Sarah ne semble pas être le fruit du hasard. Dans le même temps, Dylan se retrouve inexorablement dans le hall de la gare de "Grand Central" à New York, toujours à 2h22. Le jeune homme croise toujours les mêmes personnes tout au long du parcours le conduisant à la gare. Bien plus qu'une simple sensation de "déjà vu", Dylan a l'impression que son destin futur est en lien avec un événement passé et que Sarah a, elle aussi, un grand rôle à jouer. Aidé par une excellente distribution et une bande-son superbe, le réalisateur Paul Currie nous fait voyager à travers l'espace-temps et sa relativité au sein d'une passion science-fictionnelle naissante oscillant entre "Quelque part dans le temps" (1980) de Jeannot Szwarc et "Liebestraum" (1991) de Mike Figgis.