Jeunesse troublée
Je comptais ne pas être trop sévère avec ce sous-Elephant, mais face aux twists saugrenus des 20 dernières minutes je n'ai vraiment pas eu d'autres choix ! Murali K. Thailuri est clairement un fan de...
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le 1 mars 2013
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2H37 ou 1H33 de trop pour décrire la situation de souffrances dénuée de tout espoir que vivent ces jeunes. Rien ne vient contrebalancer le non-équilibre des forces du destin. Tout cela demeure somme toute peu efficace.
Nombreux sont les cinéastes déjà passés pour déblayer le terrain.
Le patient souffre d'exister sans comprendre ce qu'il essaie de décrire. Arriver à comprendre la souffrance, la solitude, le malaise, tout ce qui se passe dans la tête d'un adolescent, voilà qui n'est pas chose aisée. Ce film n'y arrive pas. 2h37 est malsain. Jusque dans sa fin que je ne n'étalerai pas ici...
Tout de même, l'œuvre n'est pas dénuée de tout intérêt. Je remarque dans un premier temps que le manque de légèreté semble involontaire. Enfin j'espère.
Ou bien est-ce travaillé. Travaillé pour créer le malaise? Je pense et j'espère. Sauf que ça ne fonctionne pas car déjà fait.
Car déjà vu. Travaillé pour opérer une montée en tension dans cette sensation pesante de désespoir et de malaise ? Sauf que ça ne fonctionne pas car déjà fait.
Je pourrai continuer longtemps comme cela... Que l'ombre éléphantesque du film de Gus Van Sant plane dessus est une chose, que le film semble se déposséder de lui-même et n'avoir rien de pertinent à ajouter au schmilblick en est une autre.
Mes chers confrères, comprenez moi bien, quand je diagnostique une paramnésie, ce n'est pas seulement car "déjà vu ailleurs" mais surtout car "aucune personnalité ni originalité ni compréhension ou maîtrise du sujet chez le cinéaste"...
Des personnages insupportablement passifs aux références involontaires au plus lourd des mammifères terrestres évoqué plus tôt, tout ne paraît qu'artifices grossiers. Le cinéma est artifices me direz-vous...
Artifices grossiers que ces liens hasardeux, arbitraire et inutiles entre les vies toutes plus misérables les unes que les autres, d'ados, laissant la vie décider à leur place...
Artifice grossier que cette caméra intrusive qui se veut intimiste mais qui s'avère impudique et maladroite.
Artifice grossier que cette mort qui jamais ne m'aura été aussi putassière. Utilisée aux fins horribles d'un tire-larmes.
Un film pachydermique en définitive...
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Créée
le 29 oct. 2019
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le 1 mars 2013
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