Cette suite de 300 ne s'embarrasse plus de rien. Plus de besoin d'expliquer, de trop parler, de s’embarrasser d’exposition (ici minime et allant directement au but). Ici on va découper, démembrer, découper, trancher, brûler, décapiter, faire pisser le sang par hectolitres !
Si moins esthétisant que son illustre prédécesseur, Rise of the empire à sa patte et en met plein la poire durant 100 minutes. Et bon sang que ça fait du bien d'avoir un blockbuster du rayon boucher réduit à son efficacité maximale et diablement divertissant.
Oui c'est pas fin, c'est bourrin à souhait, bourré de ralenti et de CGI qui vont du très chouette au moche mais voilà le plaisir simple est là !
De voir Eva Green en antagoniste, roue libre qui en fait des turbo caisse (comme quasiment tout le reste du casting) est un vrai plaisir ! Dommage que le héros n'a pas le charisme de ce bon Gégé Butler et à autant d'aura qu'une bière sans alcool !
On reconnaitra très rapidement la partition de Junkie XL qui déverse dans le grandiloquent et c'est bien pour ça qu'on regarde 300 après tout !
En ayant mis les potards encore plus haut que le premier volet (Rise étant une préquelle et suite), il est dommage qu'on est pas eu un troisième volet pour compléter l'histoire (et défourailler le grand méchant pour le coup).
Pour finir, ce Rise of the Empire s'approche à peu près de l'adaptation ultime d'un god of war, ce qui plaira au fans de Kratos :-)