300 : La Naissance d'un empire par Vance
L'action se situant en parallèle de la bataille des Thermopyles, il était normal de faire des rappels réguliers à 300. Mais avec cette narration laborieuse se reposant sur une voix off pénible et pompeuse, cette volonté de copier (mais en plus lourdaud et systématique) le style visuel de Snyder en en rajoutant à la pelle au niveau du gore, de la violence et du sexe, le film se perd complètement en alternant combats navals et corps à corps dans une sorte de frénésie sanglante. Il y avait pourtant matière à glorifier un idéal (la Démocratie athénienne) tout en le confrontant à ses paradoxes. Seule Eva Green tire son épingle du jeu, totalement habitée par la fascinante Artémise, une femme qui, à elle seule, dans un monde de mâles huilés et suffisants, a su déifier un prince.