L'avantage de cette période est que l'histoire s'est transmise par les aèdes et fut écrite encore par un aède. Ca autorise une certaine liberté d'interprétation dont Zack Snider a bien profité dans le 1er opus consacré à la bataille des Thermopyles.
Noam Murro choisit de sortir carrément du cadre. C'est un choix douteux, mais s'il a un projet poétique ou fantastique comme les aiment les américains on pourrait comprendre.
Non seulement, il s'écarte des rares éléments certains, mais il perd tout l'intérêt du film précédent où les combats étaient de véritables chorégraphies avec des images très graphiques. Les rares tentatives sont bâclées comme si on avait bien mieux à faire, comme de sodomiser la reine d'Halicarnasse pour bien montrer l'humiliation des perses par les grecs.
On a l'impression que Thémistocle chope la salope, attrape la satrape, mise Artémise soit aussi important que l'issue de la bataille. Une Artémise jouée par Eva Green avec un maquillage à chier. Heureusement qu'elle a de beaux seins.
Une certaine Ségolène se fait interpeler par un député qui lui crie: "A poil!". Outragée, elle se drape dans sa dignité.
Au même moment, Eva reçoit la même demande de Noam Murro. Elle trouve l'idée excellente.
Nous avons de la chance, ça aurait pu être l'inverse...
Rendez-vous pour le prochain épisode à Platées, à moins qu'on ne nous serve un "préquel" à Marathon. De toutes façons, on est bien moins limité qu'avec Tolkien. De Thémistocle à Alexandre, il y a de quoi faire, et après...