30 bouses de truies

Je n'ai su qu'après que ce film était adapté d'une BD. Par conséquent, je ne l'ai pas lue, mais je vais le faire, pour comparer, et surtout essayer de comprendre pourquoi ce film est pété de clichés bien énervants et d'incohérences qui rendent les facepalms douloureux au visage à force de se matraquer le front toutes les deux minutes (pendant les 2h que durent ce truc. Deux heures, oui.).

J'ai mis 4. Sur mon barème que vous pouvez lire sur mon profil, ça signifie "cinq secondes de bien à tout péter". Parce qu'en effet, soyons honnêtes, y'a deux-trois plans sympas. C'est le seul truc bien que je dirais de ce truc.

Ça ne sauve pas le film, hélas. Je me suis monstrueusement ennuyé, et un petit peu énervé aussi.

Comment ne pas rester zen devant des créatures aussi minables que moches, qui passent leur temps à pousser des cris de cochons qu'on égorge (qui est le sound-designer de ce film ??) en faisant respirer leur haleine aux flocons de neige, tous les dix mètres ?

Comment ne pas plisser le front d'embarras devant des dialogues aussi creux et déjà entendus quatre millions de fois dans autant de films aussi mauvais ?

Au final, passer 30 jours de nuit à combattre des vampires, ça doit quand même être sacrément sport. Mais dans ce film, ça a juste l'air aussi marrant qu'une partie de laser-tag. Où est la peur là dedans ? Dans les jumpscares ?

Nan. Des jumpscares, c'est pas de la peur. C'est juste une réaction réflexe très énervante qui rajoute encore plus de soupe dans la soupe.