Résumé : Après la mort de son mari, Stella parcourt le monde pour dénoncer les vampires. À Los Angeles, une conférence révèle que l'agent du FBI est un vampire au service de Lilyth, la chef vampire. Un groupe de chasseurs de vampires l'invite à se joindre à eux pour venger l'attaque en Alaska et empêcher une nouvelle offensive.

Histoire : Pour apprécier le film, il faut comprendre son lien avec la bande dessinée. L'histoire se déroule comme une origin story, développant les identités des personnages en images. Bien que trop centré sur les effets de la BD, le film suit sa trame, contrairement au précédent. Le réalisateur a tourné dans des décors réels pour les scènes de vampires, mais il aurait dû suivre le cadre visuel du premier film pour le relier à la BD. Le concept développe l'histoire et les émotions des personnages, avec une structure basée sur un personnage qui veut que l'humanité reconnaisse l'existence des vampires. Le décor passe de la neige à une grande ville, avec une colorimétrie lumineuse comme le soleil, protégeant les personnages des créatures. Les vampires, plus primitifs, effrayants et assoiffés de sang que dans la BD, renforcent les effets terrifiants en étant proches des animaux. Bien que le film soit acheté par Columbia/Sony Pictures, il est réalisé comme un film indépendant avec un budget de 2 millions de dollars pour une exploitation directe en vidéo.

Équipe : Steve Niles coécrit le scénario avec Ben Ketai, connu pour la BD "30 Jours de nuit". Produit par Robert Tapert, avec une musique d'Andres Boulton, le film bénéficie des effets spéciaux de Daren Marcoux ("Rogue", "The Punisher") et Michael Porterfield ("Black Panther", "En eaux troubles"). Le casting inclut Kiele Sanchez ("Lost"), Rhys Coiro ("Unborn") et Mia Kirshner ("The Crow 2").

Avis : Le film adopte un style distinct, mais on se demande si ce n'est pas le premier film du réalisateur, tant il semble expérimenter avec la technique des images, ce qui mène à des séquences catastrophiques. Le scénario manque de cohérence, envoyant de simples mortels affronter des créatures invincibles sur des bases invraisemblables. Le film se distingue par une violence sanguinaire excessive et malsaine, mais cela ne suffit pas à relever le niveau d'un ensemble sans budget, médiocre et sans intérêt.

Critique : "30 Jours de nuit 2 Jours sombres" commence avec les logos de Stage 6 et RCR Partners qui lancent un générique puissant, reliant le film aux dernières images du précédent. L'histoire tente de soulager le traumatisme de son personnage principal, mais tombe dans une série d'événements invraisemblables. La violence excessive et malsaine devient la seule constante, avec une fuite en avant qui cible la reine des vampires. Le scénario manque de cohérence, envoyant de simples mortels affronter des créatures invulnérables, rendant l'ensemble ridicule. Malgré un rythme rapide, le style de série B et les éléments prévisibles sapent tout espoir d'une intrigue captivante.

La caméra bouge sans cesse comme dans un téléfilm bas de gamme, et les scènes de combat deviennent grotesques, répétant des actions prévisibles. Les personnages, mal développés, agissent de manière illogique et leur psychologie reste superficielle, ce qui empêche toute connexion émotionnelle avec le spectateur. La bataille finale tourne au carnage sanglant dans un récit invraisemblable qui multiplie les clichés du genre sans rien apporter de nouveau. Les personnages, censés faire face à des vampires invincibles, se comportent de manière si irréaliste qu'il est difficile de s'investir émotionnellement dans leur sort.

La structure du film, basée sur une obsession de vengeance, devient lassante. L'intrigue, sans rebondissements intéressants, se dirige vers une confrontation finale prévisible et décevante. Les idées sont réduites au minimum, et les effets insipides et la technique maladroite font sombrer le film dans une médiocrité totale. Les décors réels, bien que souvent mal exploités, ne parviennent pas à sauver le film de ses nombreux défauts. "30 Jours de nuit 2 Jours sombres" échoue à capturer l'essence de la bande dessinée et à offrir une expérience cinématographique digne de ce nom, résultant en une perte de temps pour le spectateur. Le film, malgré son potentiel, est un échec sur presque tous les plans.

> https://youtu.be/hki22LJ9Me0

Créée

le 21 févr. 2023

Modifiée

le 28 janv. 2025

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