Bon, le bon point, c'est que durant une bonne partie du film, le postulat « film d'espionnage avec un cast féminin et multi-ethnique limite United Color of Girls with Guns » se met plus au service du film lui-même que l'inverse. Il y a même de bonne chose au début, notamment dans l'idée du McGuffin que dans la présentation des différents personnages au fur et à mesure de leur possession du-dit McGuffin. Ca, c'est pas trop mal fichu.
Le problème, c'est que ça ne dure pas.
Les situations, retournements de situation et répliques « plus cliché tu meurs » s'enchainent, c'est pas non plus trop mal filmé, mais c'est plutôt con-con, pas d'une cohérence folle (J'ai rêvé, ou ils nous ont mit le Marché de Rungis en bord de mer?!), et la toute fin voulant à tout pris forcer une message féministe (au cas où on ait pas compris) n'est ni finaud, ni à sa place et achève de démolir le peu d'intérêt qu'on pouvait encore avoir pour le truc.
Ca se donne l'air de vouloir nous proposer une suite, mais vu le bide en salle (merci le Covid), je pense qu'on y échappera. Cela étant, ça m'a fait plaisir de revoir la ganache de Jason Flemyng...