L'histoire commence à travers les pins gris, les chênes et les sapins. Une femme paraissant froide et en colère, que l'on estime tout de suite puisque l'on sans bien qu'elle est abîmée par la vie. Mildred dans sa camionnette, jaillis du noir, déterminé. Une femme paraissant froide et en colère, que l'on estime tout de suite puisque l'on sans bien qu'elle est abîmée par la vie. Si nous regardons par la vitre du passager, nous voyons sur ce bord de route, 3 panneaux alignés sur longueur donnant aux plans une réelle profondeur. Sur ces 3 panneaux, servant à faire de la publicité pour les particuliers, ne sont plus utilisé depuis plusieurs années. Mildred aura donc l'idée de louer ces objets en but de partager le manque d'assiduité des policiers à résoudre l'enquête de sa petite fille violé.
Parlons déjà de l'esthétisme du film. La pellicule n'a pas de grain particulier comme l'on pourrait penser en vue de l'affiche présentée. Le film conte un récit d'actualité que l'on peux dans une chronologie non définis faire voir puisque de la, un écho prendra pars. Le viole est un crime que beaucoup de femme subissent et que le cinéma ne manque pas de rappeler puisque cette année, le personnage féminin semble porter le féminisme à bout de bras, donnant donc au genre masculin cette image de l'homme profitant de certains instants qu'il qualifiera d'existant alors qu'au final, rien n'établisse réellement ce propos. A partir de là, votre film prend donc vie puisque c'est sur un fond rouge et paré de lettres noires que les termes "agonie" et "violée" rendrons fous les gens de ce village.
Tout au long du film, les couleurs qui vous sont présentées sont sombres et n'apportent aucune gaîté. Je crois que si l'on regarde bien, le soleil, jamais, ne pointe le bout de son nez. Il apparaît à la fin du récit venu lorsque Mildread commence à comprendre que rien ne changeras le passé et qu'il faut commencer à pardonner. Mildread, cette femme endeuillée qui ne connaît pas la paix. Elle a perdu sa fille et recherche la personne lui ayant enlevé. Ce qui construit ce récit, c'est la haine engendrée par la perte d'un être chère. Mildread est en colère, car personne se bat pour son enfant, elle décide donc de déclarer la guerre à la police se sentant abandonnée par la justice.
C'est assez surprenant de se sentir embarqué dans une histoire, ou si l'on regarde bien, on doit accepter que ce qui va réellement changer les choses, c'est la violence que l'autre mérite. En fait, c'est l'histoire d'une femme aveuglée par sa colère qui ne va rien laissez paraître et qui va du mieux qu'elle le peux, chercher le criminel. Mais comment ne pas être surpris de voir que de simple panneaux peuvent révéler une humanité si maculée. Vous ferez la connaissance de plusieurs personnages faisant figure de martyr ou à l'inverse côtoyant le rôle de bourreau. A travers ces deux termes assez opposés, il est intéressant de voir comment la violence prend forme parce cas partir de là vous pourrez nuancer les tourments éprouvés.
Dans le récit, nous rencontrons Red, un homme faisant son travail ayant donc accepté l'affichage des panneaux étant donc porté comme étant responsable de toute l'agitation médiatique concernant l'affaire de viol. Le chef de la police Bill Willoughby est quant à lui directement visé puisque son nom est sur les panneaux. De part son statut, il devra subir les conséquences de cette affaire non résolue. Mildread fait d'ailleurs la remarque intéressante qu'aujourd'hui, si un enfant été violé par un prête, ce serait toute l'église qui serait accusé. Or, Mildread ne voulait pas que Bill soit violenté, juste qu'il termine ce qu'il a commencé.
Le lieutenant Jason Dixon est quant à lui un personnage que l'on mettra dans le paquet des antagonistes puisque raciste et homophobe, on découvre ce personnage agressif alcoolique comme étant le lieutenant ayant torturé un homme de couleur. Par la suite, le personnage de James apparaîtra comme étant percuté puisque handicapé de part son physique. Robbie le fils de Mildread et donc le frère de la défunte quant à lui sera lui aussi considéré comme une victime en vue de ce qu'il subit, mais aura ses instant d'homme violent non pas dans le geste, mais dans le verbe. Ce qui semble à premier vu n'est en rien fixé et il faut laisser la notion du doute et de la colère justifié que parfois les événements nous incites à agir de manière indigne. Ne reste qu'une seule chose à faire, celle de pardonner.
Red, notre publicitaire se fait jeter par la fenêtre, et pardonne à son bourreau, ayant lui aussi mis la pression à Mildread, Red à eu ce coté malveillant à l'égard de notre maman. Bill quant à lui, est victime d'un cancer et ne cherche en rien à en vouloir à Mildread puisqu'il sait que son devoir et d'aider les autres à ne plus pleurer. Jason, notre raciste acceptera que l'amour peut tout changer et que si son père, c'est en aller, ce n'est en rien pour le renier. Ce film mesure l'étendue du propos qu'il défend et ne veut en rien aidé les gens à accepter ou non la violence. Dans cette petite ville, tout le monde se connaît et tout le monde prend position. La beauté de l'âme rachète les méfaits d'une humanité qui aveuglé à chercher à ce vengé d'un acte criminel. A travers ce récit d'adulte, la notion d'apprentissage côtoie les personnages, rendant quelques moments innocents le temps d'un instant.
Mildread agira d'une mauvaise manière que l'impulsivité aura créée et que le regret viendra ensuite ramasser. Lorsque Bill tousse du sang, que Jason est brûlé, que Red est hospitalisé et que son rancard perd pied, Mildread comprendras par force de drame à comprendre que le pardon et une notion importante et que tout le monde mérite une seconde chance. 3 Billboard, c'est une histoire qui vous conte un fait sans l'esthétiser. Une chose est comme elle est, accepte là ou pas, dans les deux cas rien ne changeras, les faits seront passé. De manière explicite, la violence vous est présentée symbolisant notre impulsivité. A l'inverse, le pardon, de manière implicite viendra côtoyé ce monde usé, qui parfois fait du mal et ne cherche en rien à vous épargner. C'est une recette qui marche ce film parce que tout le monde s'y retrouve.
Le cynisme rendra chaque moment encore plus compliqué à accepté puisque chaque moment côtoyant le drame se rit de l'acte dramatique en question. Mais parfois, il n'y a pas forcément d'autres moyens que de rigoler d'une situation pour que justement l'affection entre en compte et que dans ces moments ou celui qui nous fait rire oseras nous faire pleurer, notre regard se glace. Parce que comme la vie, parfois, l'on est surpris. Et à croire en quelque chose, on prend le risque de redescendre d'un étage lorsque celui qui nous faisait rêver, est en réalité la cause de mauvais présage. Ce qui caractérise ce film, c'est la comédie, parce que sans celle-ci, le drame chercherait quelqu'un pour le plaindre.
Alors oui, quelques moments non pas de réel sens à ce que l'histoire avance. Les tourments, les sentiments, la bagarre et les tracas, ne font pas toujours partie intégrante d'une situation. Mais l'inattendue excuse ces quelques moments. 3 Billboard, c'est à voir parce que c'est nouveau. Le son, l'image, le jeu des acteurs, le culot des propos, tout est mis en œuvre pour qu'il n'y ait pas de coïncidence. Ne cherchez pas à juger ce film parce qu'en soit, il ne fait rien d'autre que d'exposé l'humanité à assumer une réalité qu'elle a parfois elle-même crée. Avec un si on changerait le monde, avec un si, la fille de Mildread ne serait sans doute pas dans sa tombe. Les oscars arrivent, et 3 Billboard et une réussite, hâte de découvrir cette nouvelle année cinématographique.