40 ans, toujours puceau est le film qui révéla Steve Carell au cinéma et qui lui permit de s'ouvrir les portes de Hollywood après quelques seconds rôles dans des films précédents. Très clairement, c'est de l'humour bien à l'américaine dont les allergiques à cette façon de faire rire le resteront. Passez donc votre chemin.
Pourtant, derrière cet aspect humoristique d'un homme qui n'a toujours pas eu de relation sexuelle à 40 ans où il y aurait pu y avoir beaucoup de moqueries et d'humour lourdaud, il y a beaucoup de moments touchants et assez justes dans le rapport à l'émotion.
Si la bande de collègues qui devient des amis au fur et à mesure du film ne manquent pas de rigoler un petit peu du bonhomme, ils vont tout faire pour que le bougre couche enfin avec une femme. Et on s'aperçoit finalement que derrière cette "tare" qui caractérise le personnage de Carell, nos compères ne valent pas mieux dans la gestion de leur couple, de leurs émotions, etc.
La rencontre avec Trish qui travaille dans un magasin en face de celui d'Andy (le personnage de Carell donc) va là aussi laisser de nombreux moments humoristiques comme de moments d'attention touchante.
Le summum du film demeure forcément cette épilation non simulée de Carell où ses compères aux alentours ne manqueront pas de réagir réellement à cette séance de torture (puisque l'esthéticienne en charge de cette épilation n'a jamais été une esthéticienne. Elle oubliera d'ailleurs une étape importante qui aurait pu (un peu) soulager les douleurs de Carell). C'est une séquence à mourir de rire et voilà une comédie que je regarderai sans aucun doute une fois par an.