Cette grosse production hollywoodienne en 3D au budget pharaonique estimé à 175 millions de dollars n'est pas rentré dans ces frais. Un Blockbuster d'Universal Pictures réalisé par le novice Carl Erik Rinsch, le long métrage s’inspire d'un fait historique de la légende nationale nippone des 47 Ronin ! C’est dans une ambiance du Japon féodal que l’on retrouve notre sang mêlé Kai, Keanu Reeves (Dracula, John Wick) au top de sa forme, incarnant Kai, un samouraï métis autrefois échappé du royaume des démons et renié par son clan.
Après la mort de leur maître, assassiné par un seigneur sans scrupules, et le bannissement de leur clan, 47 ronin, samouraïs déchus et errants, cherchent à se venger avec l’aide d’un métis doté de pouvoirs extraordinaires.
Au casting de la célèbre légende japonaise contant le périple de 47 samouraïs décidés à venger la mort de leur maître, l'acteur Japonais Hiroyuki Sanada (Ring, Life : Origine inconnue), en loyal leader des samouraïs sans maître et l'actrice Japonaise Kō Shibasaki (Battle Royale, La Mort en ligne) font face à la perfide Rinko Kikuchi (Babel, Pacific Rim), Tadanobu Asano (Zatōichi, Battleship), Jin Akanishi, Min Tanaka (Le Samouraï du crépuscule, Kenshin : Kyoto Inferno), Cary-Hiroyuki Tagawa (Soleil levant, La Planète des singes) et l'apparition de Rick Genest, Zombie Boy.
Père ! Père ! Père !
Un perfide seigneur de guerre ayant tué leur maître et banni leur tribu, 47 samouraïs errants jurent de se venger et de restaurer l’honneur de leurs compatriotes. Arrachés à leurs foyers et perdus aux quatre coins des terres connues, cette poignée de rebelles se voit contrainte de recourir à l’aide de Kai (un demi sang qu’ils avaient jadis renié) lors de leur combat à travers un univers violent, peuplé de monstres mythologiques, de métamorphoses maléfiques et d’effroyables dangers. Cet exil sera l’occasion pour cet esclave rejeté de se révéler leur arme la plus redoutable, et de devenir la figure héroïque qui donnera à cette troupe d’insoumis l’énergie de marquer à jamais l’éternité.
Qui dont a appris à te battre comme ça ?
Mes amis les démons !
Victime de multiples réécritures au cours du tournage et repoussé à deux reprises pour d’obscures raison de retour au tournage pour de nouvelles séquences à améliorer au montage pour la post-production, 47 Ronin aura connu un échec cuisant notamment sur le marché Américain à seulement 38 millions de dollars pour simplement 151 millions de $ de recette mondial au total. Bien que partiellement torpillé par la presse, le métrage de Rinsch n’est pourtant pas la catastrophe annoncée et se profile comme une fresque historico-fantastique certes inégale mais divertissante. Le scénario de 47 Ronin est très classique et sans surprise avec plein de créatures mythologiques dont une éblouissante sorcière maléfique transformiste, les décors et costumes sont extrêmement soignés, servi par des images splendides et une reconstitution fastueuse, le réalisateur livre de belles et longues séquences de combat ou notre Keanu semble s'amuser comme un fou avec le code d’honneur du bushido. Quelque peu enjolivée, cette histoire a trouvé sa place dans la culture populaire japonaise, par les valeurs de loyauté, de sacrifice, de dévouement et d'honneur dont tout Japonais était censé s'inspirer dans sa vie quotidienne.
Chaque année, le 14 décembre, des milliers de visiteurs du monde entier se recueillent sur les tombes des 47 Ronin. Ce film s'inspire de leur histoire.
Maintenant il faut en finir !
Ainsi, nous sommes 47 !