Environ 12 heures après mon premier visionnage de Prisoners, c'est clair que ce 48 heures chrono a fait bien pâle figure - à noter aussi cette traduction du titre originale bien pourrie...
Une réalisation moyenne, voire banale, une ambiance et une photographie plutôt sombres mais pas assez noires, des personnages manquant de profondeur, c'était mal barré ! Heureusement, ces derniers sont plutôt bien joués - quoique Dallas Roberts (le "méchant") ne soit pas vraiment flippant, et que John Cusack semble se contenter du minimum syndical.
En plus le scénario, un peu paresseux, en devient limite ridicule tant le fameux "Syndrome de Stockholm" paraît surexploité... Mais il faut bien avouer que les 20 dernières minutes rattrapent tout, et même après avoir lu, en diagonale, qu'on nous réservait un sympathique twist final, bah je me suis quand même fait cueillir !
Et ça, ça vaut bien deux petites étoiles supplémentaires.