Cette critique fait partie de la liste "48Hrs with Walter Hill".
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8 ans après, le duo improbable est de retour!
On retrouve Hammond toujours derrière les barreaux et un Cates aux prises avec la justice, après un gunfight où l'arme de son assaillants disparait mystérieusement...
C'est Eddy Murphy qui écrivit le premier jet du film (et qui le co-produisit par la même), espérant faire remonter sa popularité après l'échec critique et commercial de son film précédent Harlem Nights (qu'il réalisa, écrivit et produisit).
Bien lui en prit, car Another 48Hrs. fut un large succès commercial (mais pas critique...).
Qu'en est-il?
Eh bien malgré le recentrage drastique du film sur le côté action/comedy (de 140 minutes à la base, le film ne fit plus que 95 minutes en salles, annihilant la présence de Frank Mac Rae et coupant la plupart des scènes de Brion James), je trouve que ce film a la même pêche que l'original, mais avec une intrigue plus complexe à base de vengeance/flic ripoux/problèmes judiciaires de Cates.
La relation "Je t'aime, moi non plus" du duo, est à son paroxysme, ici!
Festival de trogne bad-ass (le trio de bikers Ted Markland/Andrew Divoff et David Anthony Marshall, les flics Ed O'Ross et Brion James), de gunfights percutants et le tout sur l'excellente partition de James Horner (il réutilisera comme à son habitude l'un des morceaux présents dans ce film, sur Jade), qui permet de passer un très agréable moment.
Il est amusant de constater "le jeu des chaises musicales" concernant les noms en hauts de l'affiche:
Nolte/Murphy pour 48Hrs., Murphy/Nolte pour Another 48Hrs.
Où quand la célébrité de l'un s'arrête au commencement de l'autre...
"No car, no money, you're having a bad day! "