Anna Kendrick est mignonne.
Comme c'est ma 50ème critique, je vais parler de 50/50. J'aurais pu parler d'un album de 50 cents ou de "fifty shades of gray", mais pour ce faire j'aurais du en prendre connaissance, et pas question de m'infliger ça.
À l'image du titre, il y à 50% de chances d'aimer ce film.
Seth Rogen qui fait son Seth Rogen, un scénario bateau, une bitch qu'on nous oblige à détester. C'est principalement ce qui peut rebuter, ou justement plaire. Ça passe ou ça casse. Eh ben moi, je suis client.
Dans la catégorie feelgood movie, il est plus qu'honnête. Je ne puis bouder un film qui m'a fait rire et m'a tiré une larme. Il m'a hameçonné.
La comédie américaine a souvent le don de me gonfler. J'ai trouvé ici plus de subtilité que d'habitude, l'humour moins gras que le ventre de Seth.
Film à vertu comico/émouvante par excellence, les thèmes du cancer et de la peur de mourir sont traités de façon intelligente. Les séances chez la psy sont fines d'humour et d'humanité, entre l'incompétence de l'une et la nervosité de l'autre.
Bref, piégé par le mécanisme efficace du film américain bien rythmé, qui reste cohérent et vertueux, je n'ai pas vu le temps passer.
La fille délicate et sensible qui sommeille en moi approuve ce film.
Je le reverrai même volontiers un de ces jours, en guise de médecine contre le moral dans les chaussettes.
50ème critique, yeah!