Deuxième opus de la série Die Hard, avec Bruce Willis, 58 minutes pour vivre s’inscrit dans la pure tradition des films d’action américains.
Je préfère ce deuxième film au premier, car je le trouve plus prenant, avec des séquences plus variées, plus dynamiques, et mieux rythmées. Si l’histoire manque de crédibilité (John McClane semble toujours se trouver au mauvais endroit au mauvais moment) et que le personnage principal brille par son individualisme (il se sent toujours obligé de prendre part à l’action tout seul comme s’il était le seul homme capable au monde), l’intrigue, elle, est plutôt bien pensée.
L’ambiance du film est efficace, l’action est assez réaliste (il n’y a pas de scènes vraiment absurdes de motard qui traverse un building en feu ou autres conneries habituelles du genre), la musique est sympa, la fin est réussie.
Les acteurs du premier film sont de retour, dans des heureux hasards parfois difficiles à avaler. Holly se retrouve coincé dans un avion avec le journaliste Richard Thornburg, celui-là même qui l’avait déjà mise en danger en diffusant un scoop lors du film précédent. Dans ce deuxième film, les deux personnages campent encore les mêmes attitudes, et le journaliste réalise le même genre d’exploit que dans le premier, en créant une émeute dans un aéroport. Bon, on peut clairement reconnaitre que, sur ce coup-là, les auteurs ne se sont pas trop cassé le cul.
Quoi qu’il en soit, le spectacle est carrément efficace. Je trouve que le film est un exemple en matière de ce qui fonctionne dans le genre, en dépit de ses poncifs usants et automatiques.