Hollywood nous offre donc le premier film écologiste. À force de nous rabâcher de faire les bons gestes et de recycler, les studios en viennent même à recycler les CGI inutilisées de la trilogie Jurassic World. L'idée n'est pas mauvaise mais le film 65 la Terre d'avant l'est entièrement.
La narration lourde s'ajoute à une mise en scène nanardesque où l'on en vient à se demander si les 97 millions de dollars alloués au film n'ont pas été complétements réservés au budget flotte. L'eau est-elle si chère en Californie ? La pluie ne cesse de s'abattre sur notre pauvre Adam Driver piégé pendant 1h35 dans un divertissement raté fruit d'un producteur écolo qui ne voulait pas jeter à la poubelle le scénario inachevé d'un Jurassic Parc pseudo horrifique.
Mon cher Sam Raimi, le papier ça se recycle !