Un titre en deux mots, des gangsters maladroits, des bains de sang, des histoires dans l'histoire, la promesse d'un gunfight final qui décoiffe. Mais hélas il ne s'agit pas là du 2eme Tarantino du mois.
L'histoire jongle assez maladroitement entre réel et fictif. Ce personnage central de Marty étrangement mis en lien avec le réalisateur du film...(ou Martin ?). Comme dans Twixt la part autobiographique qui conte le combat contre la non-inspiration n'est pas assez assumée.
A l'instar du rôle de Colin Farell Martin McDonagh s'est probablement trop focalisé sur la recherche de 7 personnages atypiques au détriment d'un scénario bien ficelé.
Un casting impeccable qui donne une dimension à ces fameux personnages déjantés, ils le sont bien. Olga Kurylenko trop peu présente, comme tout les rôles féminins.
Mais le réalisateur de Bons baisers de Bruges lit très bien son film et offre un humour auto-dérisoire très amusant.
Comme avec son premier film il sait mettre en avant les décors naturels pour offrir un photographie admirable.