Finalement, malgré la signature prestigieuse de Hal Ashby à la direction de "8 Millions de Façons de Mourir", on se rend compte rapidement que l'on a affaire à un petit polar, du genre passe-partout, et surtout, c'est plus grave, mou, mou, mou ! De nombreuses scènes sont néanmoins sauvées par les interprètes, qui se dépensent sans compter. On se rappelle alors que Ashby n'a jamais été un maître du rythme ou de l'atmosphère, deux éléments fondamentaux d'un thriller réussi, mais un excellent directeur d'acteurs. Disons donc que ce genre de projets n'était pas pour lui... [Critique écrite en 1986]