La Galice jusqu'à l'hallali
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Dans une petite ville bolivienne, durant les années 80, Genoveva, 16 ans, ne pense qu'à s'enfuir de sa réalité quotidienne. Un récit d'apprentissage, encore un, qui tranche sur le tout venant par son penchant à l'onirisme. Le film ne ressemble pas à ce que l'on voit le plus souvent dans le cinéma bolivien, à savoir des chroniques sociales qui décrivent la vie des plus déshérités. Ici, l'héroïne appartient à un milieu plutôt privilégié (le père est sans doute un trafiquant de drogues) et fréquente une école religieuse. Ses aspirations sont cosmiques et spirituelles, le plus loin possible du lieu où elle habite. Le réalisateur, Juan Pablo Richter, qui en est à son deuxième long-métrage réussi,t parfaitement à traduire les aspirations et le malaise de l'adolescence, mariés à une sorte de réalité fantasmagorique qui ne ressemble pourtant pas au fameux réalisme magique latino-américain.
Créée
le 11 déc. 2021
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