L'histoire d'un adolescent turbulent.
Vu à sa sortie au cinéma, j'avais adoré. 11 ans plus tard, j'adore toujours. Le film ne vieillit pas, à l'image de Leonardo Di Caprio dont on peut faire la similitude avec "Le loup de Wall Street", un autre biopic dans lequel il excelle, aussi bien dans la comédie, que le drame, un grand acteur, très bien entouré devant et derrière la caméra.
On oublie souvent que Tom Hanks était uniquement un acteur de comédies dans les années 80, avant de s'orienter vers des rôles dramatiques dans les années 90. Ce rôle lui permet de renouer avec ses premiers amours, un agent du FBI avec 12 ans d'expérience dans la fraude, qui est tourné en ridicule par un escroc de 16 ans. Ce n'est pas des plus reluisants et il décide de le faire avec légèreté, un bon choix qui colle bien à l'histoire.
Autre acteur majeur, Christopher Walken dans le rôle du père, comme souvent excellent. Cela donne un trio de grands acteurs, chacun d'une génération différente, au service d'un grand film sous la caméra de Steven Spielberg qui se régale, nous sortant même un plan en biais, mon petit plaisir et je sais que c'est un clin d'oeil pour moi.
En plus, il y a Amy Adams qui a fait un sacré parcours depuis 2003, je ne pensais pas qu'elle serait devenu aussi parfaite, tournant avec Paul Thomas Anderson, David O' Russell, Tim Burton et Zach Snyder entre autres. Nathalie Baye très bien aussi, tout comme Martin Sheen et James Brolin.
Rajouter à cela une excellente BO et John Williams comme compositeur, on frôle la perfection. Ce n'est pas le cas, mais on a un excellent divertissement, bien rythmé, un casting parfait, une histoire improbable et librement inspiré de la vie du faussaire Frank Abagnale Jr.
C'est un film, que je me ferais un plaisir de revoir encore et encore, le rapport père/fils, l'envie du fils de faire plaisir à son père, d'avoir sa reconnaissance, d'espérer encore que ses parents resteront ensemble, sa naïveté en est émouvante, elle est palpable mais par intermittence, pour ne pas alourdir le film, le ton est à la légèreté, flirtant avec les comédies des années 60, une sort d'hommage dont le générique qui ouvre le film, en est une belle preuve d'amour.