J’aime la rationalisation clinique de l’absurde qui sans mentir appelle Michaux (Henri)
J’aime le suave parfum de la science qui n’a de sens
J’aime la folie qu’on diagnostique
J’aime la déglingue onirique bardée de fils et capteurs divers (un but à ça)
Mais il parait que la folie est un autre niveau de conscience
Dans la bouche d’un fou
De Dieu ?
? Amputé
Ça hallucine sauvagement si souvent en quête de spiritualité
Mais que cherche-t-on si ce n’est que la Vie avec son autre Soi
(celui d’avant / celui d’après)
Partout la diabolique esthétique passionnée de Russell
Elle est vie(s) ; transcendance ; miracle
Calcinée
D’une antériorisation sans fin
D’une course en arrière vers le Diable
En avant en avant à l’intérieur
A rebours à rebours à rebours
Il est affaire d’horizons infinis du subconscient que l’on morcelle
Dans l’expression rêvée du subconscient
Dans le rêve du siècle visionnaire
Du plus loin que la surface de la cervelle
Ainsi l’absolution du réel quand le délire vit avec raison matérialisée
Poétiques nuances de consciences
Epopée narcotique du super-réalisme
-IgoR-
9
Écrit par

Créée

le 26 janv. 2015

Critique lue 664 fois

23 j'aime

6 commentaires

-IgoR-

Écrit par

Critique lue 664 fois

23
6

D'autres avis sur Au-delà du réel

Au-delà du réel
Sergent_Pepper
7

Science et conscience vers l’abime de l’âme.

Le film d’épouvante sur les expériences scientifiques est un genre en soi, qui suppose un certain nombre de codes. A ce titre***, Au-delà du réel*** mérite une certaine distinction, notamment par sa...

le 22 mai 2015

32 j'aime

9

Au-delà du réel
-IgoR-
9

Bouillons

J’aime la rationalisation clinique de l’absurde qui sans mentir appelle Michaux (Henri) J’aime le suave parfum de la science qui n’a de sens J’aime la folie qu’on diagnostique J’aime la déglingue...

le 26 janv. 2015

23 j'aime

6

Au-delà du réel
pphf
7

Le singe est l'avenir de l'homme

Ken Russell à la croisée des chemins – Il n’a plus tourné de puis trois ans, depuis Valentino. Il ne le sait pas mais sa grande période est achevée – celle de ses grandes biographies délirantes,...

Par

le 30 déc. 2014

19 j'aime

5

Du même critique

Les Lumières de la ville
-IgoR-
10

Big City Lights

Il est facile de réduire ce City Lights à sa bouleversante scène finale. Elle le vaut bien cependant tant elle se fait la synthèse de ce que le cinéma muet a de meilleur. L’absence de parole est...

le 3 avr. 2014

69 j'aime

13

The Big Lebowski
-IgoR-
9

De temps en temps y a un homme...

Avec ce film, j'ai découvert l’œuvre des frères Coen. Il reste à ce jour l'un de mes favoris. Jeffrey Lebowski (Jeff Bridges), qui se fait humblement appeler "Le Duc", est un fainéant de première...

le 24 nov. 2013

57 j'aime

13

Les Premiers, les Derniers
-IgoR-
8

Feu ! Chatterton

Un ciel sombre, chargé. Au travers filtre un mince rayon de soleil. Bouli Lanners pose l’esthétique qui habillera son film d’un bout à l’autre. Un poing sur la table. Puis il pose ses personnages. Un...

le 30 janv. 2016

56 j'aime

26