Gingerdead Man et son bonhomme en pain d'épices sanguinaire ou Zombeavers et ses castors mutants étaient de beaux exemples de film d’horreur farfelus, en voici un autre à ajouter à la liste : Black Sheep et ses moutons assoiffés de sang et avides de chair fraîche.
Évidemment, cela ne pouvait être qu'un film néo-zélandais, et cela se voit dans la beauté de certains paysages ruraux. C'est d'ailleurs Weta Workshop (Le Seigneur des anneaux, entre autres) qui s'occupe des effets spéciaux et ils sont assez réussis. Ces moutons psychopathes et hargneux ont une bonne bouille, et se montrent assez crédibles, dans les limites du raisonnable.
Que peut-on retenir du scénario ?
Henry, citadin phobique des moutons, décide de suivre les conseils de sa thérapeute en retournant à la ferme familiale pour vendre ses parts à son frère aîné, sans se douter des expériences génétiques qui y sont menées sur les moutons. Au même moment, des activistes écologiques, au courant de ces pratiques, libèrent un agneau mutant du laboratoire secret. Le fléau va très vite se répandre et transformer tous les moutons en prédateurs très très méchants.
Que les histoires de famille à la ferme finissent mal, que c'est une très mauvaise idée de vouloir modifier génétiquement des ovins et que les militants écologiques ne se rendent pas compte de ce qu'ils font.
Ce film d'horreur comique ou cette comédie horrifique, c'est selon, est assez réussi. Farfelu et grotesque, il captive l'attention de l'amateur et on ne peut que sourire devant ses meilleurs moments. Contrairement à Gingerdead Man, le film est bien réalisé, bien monté, ce qui ne le rend que meilleur, c'est un film fait pour divertir mais fait avec un certain sérieux qui transpire, et probablement beaucoup d'amour.
Sauf peut-être pour les moutons.