Class of 2001
3.5
Class of 2001

Film de Spiro Razatos (1994)

3ème opus de la saga et gros ratage. Sasha Mitchell y est tout simplement excécrable.

Troisième et dernier opus de la franchise, après le film d’anticipation Class of 1984 (1982) et ses gangs de punks / néonazis et le science-fictionnel Class of 1999 (1990) avec des androïdes, tous deux réalisés par Mark L. Lester, faites place à Class of 2001 (1994) de Spiro Razato (pour rappel, Class 89 (1988) de Larry Gross n’a rien à voir avec la franchise).


Cet énième opus est la suite du précédent volet, d’ailleurs Spiro Razato en profite pour réutiliser bon nombre d’images provenant du second opus, afin de rafraichir la mémoire des spectateurs et aussi, pour faire un peu de remplissage car le scénario est tellement navrant de bêtise qu’il en a grand besoin s’il veut pouvoir atteindre les 90min contractuelles (on préfèrera éviter de s’attarder sur les lycéens dont la moyenne d’âge se situe vers la trentaine et sont tous habillé en tenue de prisonnier alors qu’ils ne le sont pas).


Spiro Razato est un cascadeur de métier, il a officié sur bon nombre de blockbusters et un paquet de bouses en tout genre (Les Goonies - 1985 , Maniac Cop - 1988 , L'ambulance - 1990 , Le Cobaye 2 : Cyberspace - 1996 et la franchise des Fast & Furious). On comprend mieux pourquoi il a choisi Sasha Mitchell dans le rôle-titre, après avoir montré de quoi il savait faire dans Kickboxer 2, 3 & 4 (1991/1992/1994), rien de très surprenant quand on le voir interpréter ce proviseur cyborg qui manie avec autant de dextérité le kung-fu. L’ennui, c’est que Sasha Mitchell est un piètre acteur, c’est comme Jean-Claude Van Damme, ils ne savent pas jouer la comédie, par contre, ils savent cogner et rentrer dans le lard. Sauf qu’ici, passer 90min en présence d’un acteur mono-expressif et engoncé dans son costard-cravate s’avère relativement lassant.


La mise en scène est tellement peu inspirée que Spiro Razato ne cesse de se répéter tout du long. Le héros fait exploser une grenade ? Gros plan sur le héros qui se tient de dos, attendant que ça pète pour se réjouir. Il jette une bombe ? Gros plan sur le héros qui… vous connaissez la suite. Sasha Mitchell débite son texte comme un enfant qui réciterait sa poésie devant l’ensemble de sa classe, aucune conviction, aucune intonation, aucune émotion, … Il est tout simplement exécrable.


Alors que les deux précédents opus se suffisaient à eux-mêmes, ils auraient été préférable de s’arrêter là. A en voir la carrière du réalisateur (il n’a plus jamais réalisé le moindre film par la suite) et celle de son acteur principal qui a connu une traversée du désert qui aura durée 7ans avant de revenir au cinéma (avec l’improbable nanar : Gangland 2010 - 2001), ils doivent tous deux regretter amèrement cette expérience, tout comme nous.


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


La franchise au complet :
Class of 1984 (1982) ★★★☆
Class of 1999 (1990) ★★☆☆
Class of 2001 (1994) ☆☆☆☆

RENGER
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le 19 janv. 2021

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