Il y avait moyen d'être meilleur

Illumination, c'est un peu la boite qui me fait le plus flipper dans l'animation, juste derrière Xilam qui en terme de merde, reste indétrônable même si Zagtoon et d'autres petites boites japonaise et française arrivent à titiller. Clairement c'est la production qui m'a jamais donné envi. Le Lorax donne pas DU TOUT envie et donne l'air d'être fait plusieurs année avant sa date de sortie, Hop je n'en parle même pas rien que le design des lapins ont l'air se s'être fait excastrer dans une bouteille, et puis Moi Moche et Méchant, j'ai déjà vu le 1, c'était affreusement oubliable, et les minions sont plus du plagiat plus ou moins subtile aux lapin crétin (reposez en paix là où vous êtes, la génération 2000 ne vous oubliera jamais). Non clairement, je saurais dire à quel point j'étais septique quand j'ai vu arriver Comme des bêtes, mais j'ai craqué. Tous en scène avait des défauts mais bourré de bonne idée, et je me suis dit que ça allait être la même. Et bas j'ai toucher dans le mille.

Graphiquement c'est beau. L'image de synthèse est bien gérer, et comme tout film où l'image de synthèse est maitrisé, on est pas souvent déçu. Mais bon point positif qui reste pertinent, les lumières sont réussit. On est sur quelque chose de très lumineux et même si le design général ne prête pas tellement à l'identification, on arrive à identifier ce film. Le design est peu être un peu simple mais combiné avec les lumières, tout fonctionne. Le cadrage est superbe, le film est très photogénique et nous montre à quel point il peut faire de belle photo. Niveau sound design, à par le début qui fait un peu film industriel qui met de l’électro pop approximative pour capter le jeune public, on a pas beaucoup de faux pas. La preuve, tout de suite après cette musique de New York qui est un peu longue et assez vide de fond, on a une musique qui rappelle monstre et compagnie dans son rythme et ses instruments, c'est cool. Je dirais que les défauts majeur de la réalisation reste la direction artistique et le casting vocal. Pour la direction artistique, on a de belle chose comme la scène de combat, mais on a un sérieux problème notamment avec la scène du frigo où c'est presque épileptique, Je ne sais pas pourquoi mais au lieu de passer un plan à un autre normalement, ils ont voulu mettre des fondu au noir et vu que la scène est ultra éclairé et que l'on passe du noir au blanc en moins de 2 secondes, ça brouille l'image et ça fait tache. Enfin le doublage, si des personnes comme Florence Foresti ou Dorothé Pousséo y arrivent parfaitement, François Damiens et quelque fois totalement à côté de la plaque. Je sais pas si c'est parce que le personnage est mal écrit mais ça marque une fois sur 2. Et puis le hamster qui est faux, clairement je peux pas dire plus, la déformation ne marque pas, on dirait un mec recaler au casting des chipmunks, et le doublage marque pas. Excellent doublage du côté de Willy Rovelli mais qui n'arrive pas à se détacher de sa personne, et qui est beaucoup trop présent à l'écran. J'ai trop vu Willy Rovelli et pas assez le lapin. Niveau réalisation, même avec quelques erreurs, cela reste un beau film.

Niveau écriture c'est bien fait, mais comme Tous en Scène, c'est cool, mais il y avait moyen d'être meilleur. Ça ne tient à rien, mais lors de la première scène de rassemblement dans l'appartement de Max, comment ça se fait que le bulldog est arrivé à entrer ? Pourquoi quand la maitresse de Max sort de chez elle, elle emprunte la même porte que pour aller dormir ? Tout ça ne va pas. Il y a un manque d'explication sur des détails qui font toute la différence. Surtout que tout le film n'arrive pas à se détacher des codes déjà établis par d'autre film familiaux avant Comme des Bêtes. Ce qui fait qu'on a des gags qui sont trop prévisibles et certain, même s'ils sont prévisibles, arrivent à être raté, comme la trop longue scène du chat dans l'appartement du vieux chien. On a de bonne vanne cependant, comme le running gag du caniche qui est beaucoup présent dans les bandes annonces, mais on aura surtout des vannes assez peu osée, et des gags qui tournent un peu trop autour de l'humour scatophile. On a aussi un petit clin d'oeil à Tous en scène qui fait plaisir et qui fait sourire, c'est finement joué. Niveau personnage, si certain n'ont pas vraiment d'oxygène pour pleinement se développer, tous ou presque sont bien écrit sauf un: Duke. On nous le présente avec une scène avec une scène de regard tendre vachement réussit où Duke a clairement une présence scénique. On comprend alors que Duke est un chien d'apparence dur à cuir mais tout à fait adorable et doux. Mais tout est cassé par la scène du panier qui envois balader tout ce qui a été apporté par cette scène de regard. Tout ça pour quoi ? Pour instaurer un personnage de dur à cuir assez cliché. C'est dommage, c'est comme le personnage du vieux chien, est ce qu'il était nécessaire qu'il soit pervers ? Je ne pense pas. En clair c'est un très bon film, une très bonne histoire qui ferra passer une bonne soiré, assez oubliable mais une bonne soiré quand même. ce film avait tout pour être plus que ce qu'il est, mais il reste beaucoup trop attacher à des codes scénaristiques qui empêche le film d'être ce qu'il est. C'est dommage.

12/20

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