(Micro Critique Flash)
L'un des meilleurs documentaires que j'ai pu voir sur le monde du cinéma (et même tous genres confondus), c'est très instructif, bourré d'anecdotes, et extrêmement drôle.
On comprend mieux pourquoi Menahem Golan et Yoram Globus ont mis en chantier leur propre documentaire, The Go-go boys, à la seconde où on leur a proposé d'apparaître dans celui-ci, ils s'en prennent plein la gueule pendant 2 h, à mi-chemin entre la haine et l'admiration, c'est juste hilarant. Y a une bonne minute où tous les intervenants les traitent de tous les noms, ça ne s'arrête plus.
(Comme je l'avais dit au visionnage il y a quelques jours, The Go-go boys était extrêmement complaisant et racontait tout un pan de leur carrière en Israël dont on n'avait rien à péter...Je comprends mieux pourquoi, maintenant: c'est eux qui l'ont produit... Je m'apprêtais à lui retirer un point après la découverte de Electric Boogaloo, mais finalement non, il reste à 6/10 parce que le visionnage permet de constater l'auto-critique assez subjective de leur carrière... Une chose est sûre, niveau Estime de soi et égo, ils sont imbattables. Surtout Menahem.)
Les films et les scénarios en prennent aussi pour leur compte et, croyez-moi, ça vaut le détour.
Les "le film était pas dégueu, et puis Menahem a tout saboté en voulant insérer des nichons et du cul de partout" qui reviennent à nombre de reprises m'ont achevé...
On peut parler aussi des films de Charles Bronson décrits comme "des histoires où des minorités du ghetto se font démonter par des blancs de la classe moyenne"
ou Delta Force décrit comme "un film où le héros explose des palestiniens pendant 2h, c'est pas très politiquement correct")
Bref, À ce stade, je ne sais toujours pas si ces cousins israéliens étaient deux génies sévèrement burnés, ou deux abrutis qui ne pensaient pas une seule seconde aux conséquences de leurs échecs pour gérer leur compagnie comme ça... Un peu des deux, sûrement... Mais si vous n'avez pas vu Electric Boogaloo: The Wild, Untold Story of Cannon Films, arrêtez tout et faites de son visionnage une priorité.
(Big Up à Mathilda May que je connaissais vaguement de nom et de tête [jamais vu un de ses films à ma connaissance] mais elle cachait bien son jeu, elle était violente dans les années 80, une bombe atomique, je mets LifeForce en Envies, pour la peine)