Cet opus est le dernier de la saga des "Ilsa", c'est avec un grand plaisir qu'on retrouve Dyanne Thorne dans le rôle de la geôlière plantureuse et perverse. Après avoir sévit, dans un camp de concentration et dans un harem, Ilsa devient la commandante du Goulag 14. Sa mission est de rééduquer les dissidents et de traquer les contre-révolutionnaires. Hélas, la mort du Petit père des peuples et la déstalinisation qui s'en suit, contraint Ilsa à la fuite. 20 ans plus tard, lors des jeux olympiques de Montréal de 1976, Ilsa devenue mère maquerelle doit faire face à son passé et combattre un rescapé du Goulag 14...
La tigresse du goulag, n'est clairement pas à la hauteur de la Louve des SS. La raison ? Ilsa est moins perverse que d'habitude...Il y a bien quelques sévices ingénieux comme le bras de fer avec des tronçonneuses, ou encore, Sasha (la mascotte du goulag), jeune tigre de Sibérie nourrit avec la chair des opposants politiques. Niveau voyeurisme, le film ne se montre pas avare en plan "nichons". On ne pourra passer sous silence, la scène où Ilsa se fait prendre en sandwich par deux cosaques avinés. Mais le principal défaut du film est à mon sens la rupture de l'unité de lieu et de temps. La seconde partie du film qui se déroule à Montréal, ressemble plus à un film d'action lambda qu'autre chose, surtout la scène finale où les Spetnaz attaquent le manoir d'Ilsa.
A réserver aux fans de notre tortionnaire favorite!