Après m'être coltiné Ilsa, la Louve des SS et Ilsa, la Gardienne du harem, le visionnage d'Ilsa, la Tigresse du goulag, ultime épisode des aventures de ladite, s'imposait naturellement. Il paraît certes que Greta, la tortionnaire - également connu sous le titre d'Ilsa, ultimes perversions - est considéré par certains fans comme le troisième volet de la série, mais comme les films ne se suivent pas chronologiquement, l'ordre n'a guère d'importance... (Je le verrai plus tard).


Mais trêve de considérations superflues ! On retrouve notre tortionnaire préférée dans le rôle d'une directrice de goulag dans les plaines gelées de Sibérie, autrement dit un endroit accueillant dans un décor bucolique. Ici, on s'est donné pour vocation de remettre dans le droit chemin les ennemis du communisme, sacerdoce louable s'il en est ! Pour les briser, la camarade colonel soumet les brebis égarées aux bons soins de ses assistants, à base de décharges électriques et d'images subliminales. Quant aux plus récalcitrants, ils finissent livrés en pâture à son affectueux tigre Sasha, ou plongés sous la glace pour un bain d'eau froide souvent trop prolongé. En dehors de ses horaires de travail, Ilsa occupe ses soirées à boire et à chanter avec le personnel du goulag, et finit invariablement par réchauffer sa couche avec l'aide enthousiaste de non pas un, mais deux Cosaques libidineux. Bref, tout le monde mène une existence paisible à l'écart de la folie du monde civilisé, jusqu'à ce funeste jour de mars 1953. Le décès de Staline provoque en effet la panique générale : afin de ne laisser aucune trace de ses exactions, le goulag est détruit, les prisonniers exterminés, et Ilsa est contrainte de s'envoler vers des cieux plus cléments.


On la retrouve en 1976 à Montréal. Guère changée physiquement - Dyanne Thorne arbore toujours cette ignoble coupe de cheveux, seule fausse note dans une apparence pour le reste admirable ! - la tortionnaire s'est reconvertie en dirigeante d'un réseau de prostitution, et ambitionne désormais de mettre au pas les capi des mafias locales. Qu'elle n'est pas sa surprise lorsqu'elle aperçoit, sur les caméras de surveillance d'un de ses bordels, un de ses anciens pensionnaires en Sibérie ! Shikurin, qu'elle avait juré de briser et qu'elle croyait mort dans la destruction du goulag, est ici...


Pour accélérer un peu ce résumé sans trop en dévoiler, sachez simplement que le kidnapping de ce valeureux libre-penseur déclenchera une série d'événements impliquant les services secrets soviétiques incarnés par des camarades ninjas, des fusillades, des explosions, et des gros plans sur les seins d'Ilsa.


Voilà, nous sommes en 2017, quarante ans après la conclusion de cette légendaire saga. Comme c'est la mode à Hollywood, il serait temps de penser à en faire un reboobs, non ? Euh, pardon, un reboot...

Créée

le 6 mars 2017

Critique lue 820 fois

7 j'aime

The Maz

Écrit par

Critique lue 820 fois

7

D'autres avis sur Ilsa, la Tigresse du goulag

Ilsa, la Tigresse du goulag
mazthemaz
3

♫ C'est Ilsa qui frappe à notre porte ♬

Après m'être coltiné Ilsa, la Louve des SS et Ilsa, la Gardienne du harem, le visionnage d'Ilsa, la Tigresse du goulag, ultime épisode des aventures de ladite, s'imposait naturellement. Il paraît...

le 6 mars 2017

7 j'aime

Ilsa, la Tigresse du goulag
Zolo31
5

Les seins de glace

Il n'a pas encore été programmé sur Arte, mais voici un film qui pourrait combler les amateurs de cinéma russe. Il faut quand-même savoir que ce film ne vous apprendra rien sur le goulag, rien sur la...

le 6 avr. 2024

4 j'aime

4

Ilsa, la Tigresse du goulag
Pascoul_Relléguic
7

Critique de Ilsa, la Tigresse du goulag par Pascoul Relléguic

Bon, là, contrairement au premier opus de la trilogie Ilsa, on tombe dans le gros nanar full nawak. Tout y est, en bien plus excessif : Ilsa se fait niquer par tous les trous par ses fiers cosaques...

le 28 août 2019

1 j'aime

Du même critique

La Tour sombre
mazthemaz
5

Une petite bafou-bafouilleu...

Étonnant... Je viens de voir ce film qui s'intitule La Tour sombre, mais qui n'a rien à voir avec l'excellentissime série de romans de Stephen King... Et pourtant, j'ai bien cru voir le nom de...

le 18 oct. 2017

27 j'aime

6

La Main au collet
mazthemaz
7

Copycat

La Main au collet est la preuve indiscutable qu'autrefois, la Côte d'Azur n'était pas bétonnée... Qui l'eut cru ? Tourné durant l'été 1954, le vingtième film américain d'Alfred Hitchcock, qui s'ouvre...

le 3 mai 2017

26 j'aime

12

Une femme disparaît
mazthemaz
8

Le Maître du suspense... comique !

Un film qu'on pourrait qualifier de jeunesse, bien qu'Alfred Hitchcock eut alors près de 40 ans, tournât son seizième long-métrage parlant et s'apprêtât à quitter son île natale pour les États-Unis...

le 4 avr. 2017

25 j'aime

10