Troisième sortie de Robert Downey Jr en Iron Man, il en fait plus que jamais à l'écran en balançant des blagues au kilomètre qui ne trouve que l’écho de l'insipidité des navets des années 80. Les scénaristes nous gratifiant même de dialogues pseudo-comique avec l'inévitable gamin américain des films hollywoodiens pauvres en idées. On a également droit au sauvetage du POTUS (President of the United States), qui est ouvertement montré comme protégeant les pire oligarques pétroliers, sous entendant qu'il vaut mieux cela que le règne fasciste d'un terroriste domestique. Ce dernier est interprété par l'excellent Guy Pearce qui ne tire pourtant pas son épingle du jeu, et même si on veut nous faire croire qu'en réalité on a bien compris que les USA créent leur propre terrorisme, cela marche moins bien que dans Captain America 2, pour la raison citée plus tôt :
Révélation : Le POTUS protège ses potes méprisables. On peut ajouter que son vice-président n'est pas claire non plus, sauce 24h Saison 5.
Pour revenir au méchant, son pouvoir de briller comme une cigarette pour enflammer ses adversaires est tout sauf attrayant alors que le prétendu méchant, lui, subi l'outrage des scénaristes en mal de sensation, qui ont écrit cette histoire scandaleuse pour n'importe quel fan des comics. Pourquoi scandaleuse ? Parce qu'il s'agit du plus gros massacre de l'Histoire d'un super-vilain Marvel. En effet le Mandarin est relégué au rang d'homme de paille aux répliques débiles, buvant de la bière bon marché. Quand on connait le styles et les pouvoirs du personnage dans la bande dessinée, on ne peut qu'être médusé devant le sacrifice fait devant l'autel du coup de théâtre politique à la mode, parfaitement inutile dans une telle production. Rien que pour cette raison, ce film mérite la plus mauvaise note possible en tant qu'adaptation cinématographique alors qu’intrinsèquement, il n'est pas pire que le précédent épisode et bénéficie d'un ou deux effets spéciaux sympas. Un crève cœur.