Papy fait de la resistance
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Après avoir donné un second souffle à son célèbre boxeur avec Rocky Balboa (2007), Sylvester Stallone en fait de même avec son vétéran du Vietnam, 20ans après le dernier opus. On retrouve Rambo en Thaïlande, non loin de la Birmanie où la guerre fait rage et où il prête mains fortes à un groupe de mercenaires pour tenter de délivrer un groupe humanitaire fait prisonnier par la junte birmane.
Et comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, pour ce quatrième opus, Stallone multiplie les casquettes (scénariste, réalisateur & interprète principal). Clairement il impose le respect du haut de ses 62ans et nous offre un film d’une rare violence graphique où dès le début, on assiste aux exactions de la junte au cœur d’un village birman
(enfants fusillés, poignardés, jetés au feu, …)
, le réalisateur ne lésine pas sur les effets pour nous montrer le degré de violence auquel sont confrontés les birmans. Il n’y a qu’à voir la séquence finale où durant près de 5 longues minutes, on assiste à un véritable carnage purement jouissif, avec Stallone à la mitrailleuse, les grenades qui pètent à tout va et les rebelles qui prennent le dessus sur la junte militaire, clairement on ne boude pas notre plaisir et on n’en perd pas une miette à les voir finir littéralement pulvériser. Il nous prouve qu’il n’a rien perde de sa superbe et que 20 ans après le Vietnam & l’Afghanistan, Rambo est loin de finir à l’hospice.
Un actioner movie badass et qui défouraille à l’ancienne (fusillades, égorgements & autres explosions à faire pâlir n’importe quel pyromane), digne d’une production Cannon 80’s. Stallone n’est pas avare et évite la grandiloquence en nous offrant des moments de bravoure ou d’action savamment distillé tout au long du film (l’assaut en pleine nuit dans le camp sous une pluie battante ou encore l’impressionnante explosion de la "Tallboy", la bombe anglaise larguée pendant de la Seconde Guerre Mondiale).
Un come-back parfaitement réussit, mérité et digne de ce que l’on attendait de lui. Sly prouve que Rambo n’est pas mort et qu’il avait encore des choses à nous raconter. Du grand spectacle bien bourrin et à réserver aux fans de la première heure qui ne bouderont pas leur plaisir d’y retrouver un des héros de leur enfance.
(critique rédigée en 2008, réactualisée en 2021)
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« Entre vivre pour rien ou mourir pour quelque chose, à vous de choisir. »
La franchise au complet (avec quelques bonus) :
│ Rambo (1982) ★★★★
│ Rambo II : La Mission (1985) ★★★☆
│ Rambo III (1988) ★★☆☆
│ John Rambo (2008) ★★★☆
│ Rambo : Last Blood (2019) ★★☆☆
│ Turkish Rambo (1983) ☆☆☆☆
│ Turkish Rambo 2 (1986) ☆☆☆☆
│ Ramb-Ohh! (1986) ☆☆☆☆
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Créée
le 29 avr. 2021
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