Après un Cheval de guerre loin d'être fabuleux, un Lincoln réussi et un Pont des espions intéressant, ce bon vieux réalisateur de E.T. récupère son âme d'enfant pour nous adapter le conte du Bon Gros Géant.
Il est rare que Spielby me hype avec ses projets, je ne me souviens pas de la dernière fois où j'ai vraiment voulu voir un de ses films comme un fou. Le BGG n'a pas dérogé à la règle, malgré son passage au festival de Cannes et sa bande annonce, rien de bien passionnant à mes yeux.
C'est donc sans attentes spéciales que je suis allé le voir, le résultat est comme imaginé, un joli petit film qui se regarde sans aucune difficulté et qui fait passer un bon moment.
Spielberg nous attache à cette petite fille incarnée par Ruby Barnhill, malheureusement pas toujours très subtile dans son jeu, m'enfin on peut pardonner le fait qu'elle débarque dans le métier. Elle se retrouve malgré elle face à un géant qui n'est qu'un nabot à coté des autres costauds de son monde, joué lui par Mark Rylance, Steven semble avoir trouvé sa nouvelle perle depuis son film précédent, il ne risque pas de le quitter de si tôt, et c'est tant mieux, le gars est très bon.
C'est donc à travers cette rencontre improbable et cette amitié suivant le même chemin que le tonton va nous plonger dans une histoire somme toute assez banale, simplette, mais ce n'est qu'un conte pour enfant à la base donc rien d'étonnant. Le plus étonnant c'est la durée du film, presque deux heures pour une oeuvre ciblée enfants c'est un poil long, même moi j'aurais préféré plus court.
Enfin bref, l'aventure nous réserve quelques moments d'humour plaisants, ainsi qu'une réalisation soignée du père Steven, la 3D accompagnant intelligemment le tout. Les effets spéciaux sont la plupart du temps superbes, alors que sur certains plans, notamment ceux de la petite fille devant un fond vert évident, ça jure un peu.
Un Spielberg sans doute mineur mais qui dispose d'un charme très agréable.