Comme trop souvent avec ce genre de film, si l’affiche donne envie, une fois que l’on est devant, on regrette amèrement notre choix…
Le Chevalier du monde perdu (1983) est un nanar post-apocalyptique qui narre l’histoire d’un justicier au volant de son « destrier supersonic » (dixit le film, alors qu’en réalité, il s’agit d’une moto tunée, avec des gadgets ridicules, 2 ou 3 loupiottes qui clignotent et un ordinateur de bord façon K2000 à la voix insupportable, aux répliques consternantes (« Beep beep beep bop a lula ») et qui répète sans cesse 3 fois la même chose, quand elle ne sort pas des insultes à tout bout de champs).
Donc ce dernier va devoir combattre un tyran avec l’aide de rebelles. S’ensuivra alors une guéguerre à grand coup de mitraillettes (qui font des bruits de pistolet laser…), des explosions à tout va, des mannequins en mousse, une chef costumière qu’il aurait fallu virer sur le champ tant les fringues sont immondes (des looks tous plus affreux les uns que les autres). C’est cheap, c’est mauvais, voir même drôle par moment (notamment lorsque l’on assiste à la lente agonie de la moto, après qu’elle se soit fait rouler dessus par un Caterpillar, du jamais vu !).
Sans oublier quelques séquences gênantes (la casse auto avec cette réplique très élaborée « Sale chien, tête de chien ! » ou encore la scène de fin où les rebelles chantent tous ensemble ♪ ♫ All You Need Is Love ♫ ♪, gênant on vous dit).
Un sous Mad Max, avec peu d’argent et surtout, pas de talent. Le film n’ait d’ailleurs pas aidé par son casting, entre Robert Ginty (Exterminator : Le droit de tuer - 1980), Fred Williamson (Vigilante - Justice sans sommation - 1983) qui cachetonne et Donald Pleasence (La Nuit des masques - 1978) qui cherche sa raison d’être ici, le film de David Worth (Kickboxer - 1989) s’avère bien difficile à regarder dans son intégralité, tant il s’avère mauvais.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄