Spielberg à la production, Chris Colombus au scénario, Barry Levinson derrière la caméra, un sujet atypique et une superproduction épique : cette libre adaptation des aventures de Sherlock Holmes ne pouvait qu'être extraordinaire. Narrant la première aventure du célèbre détective ici âgé d'une quinzaine d'années, sa première rencontre avec Watson ainsi que son futur Némésis Moriarty, Le Secret de la Pyramide est un long-métrage particulièrement réussi...
Le scénario de Colombus (spécialisé dans les héros adolescents depuis Gremlins et Les Goonies) se veut autant fidèle de la personnalité de Holmes dans les récits de son créateur Conan Doyle que novateur dans sa mise en forme. Toujours maniaque, présomptueux, doué et mauvais au violon, Holmes va connaitre les joies de l'amitié réelle, de l'amour et son premier combat contre ce qui fut jadis son professeur favori : Rathe Moriarty.
L'aventure est envolée, riche en péripéties et en rebondissements, teintée d'humour et de scènes d'action rythmées à la perfection autour de décors soignés, d'une musique enivrante et d'effets spéciaux magnifiques (personne n'a oublié le fameux chevalier de vitrail, premier personnage en image de synthèse jamais créé). Le cocktail est bien dosé, nous faisant clairement oublier la série TV ennuyeuse et les autres longs-métrages vieillots. Une excellente surprise dont on regrette qu'une suite n'aie pas été mise en chantier...