Les aventures du jeune Sherlock Holmes et du jeune Watson... oui, oui, déjà, ça, c'est un blasphème, mais bon, ils s'excusent beaucoup pour l'abus et on leur pardonne, parce qu'en fait, c'est plutôt chouette ce côté là du film.
Spielberg produit ça avec Frank Marshall et Kathleen Kennedy, autant dire que l'ombre d'Indiana Jones va être oppressante... D'ailleurs, entre les emprunts de cérémonie rituelle issues du Temple Maudit et le futur young-Indy de l'intro de la Dernière Croisade, on baigne en terrain connu.
Le début dans un pensionnat anglais est vraiment agréable, Harry Potter a juste tout pompé en pire, d'ailleurs c'est Colombus au scénario, c'est peut-être bien là le problème...
Oui, parce qu'en plus du côté Sherlock sympa, il y a un côté hallucinations très répétitif et lourdingue, du genre juste fait pour montrer qu'ILM maîtrise avant tout le monde les images de synthèses... (Il y a déjà du Pixar là-dessous, ils ont du être rachetés juste après...) Et par-dessus tout ça, donc, vous avez une histoire débile de secte de fanatiques égyptiens au beau milieu du Londres de 1870.
Moi, le Londres de 1870, j'aime bien, les décors sont superbes, c'est chaleureux, il neige, rien à dire. Par contre, les adorateurs de sarcophages m'emmerdent profondément, c'est laid, débile, inutile et ça souille juste tout le film.
On se prend à rêver que quelqu'un d'intelligent soit tombé sur le scénario juste avant sa réalisation, histoire de gommer en vitesse toutes ces idioties qui gâchent ce qui, avec une bonne histoire criminelle pour compenser, aurait fait un formidable film d'aventures pour enfant... Plus près des Disparus de Saint-Agil que de la Momie...
Je ne baisse pas ma note d'enfance par charité chrétienne, et puis parce que le Watson est pas mal, mais bon, quel gâchis !