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Argento, père et fille
Durant les années 90, oublié de la critique et aux succès relatifs, Dario Argento n'est plus le maître incontesté de la peur. Ce qui ne l'empêche pas de mettre pour la première fois en scène sa propre fille, Asia, dans un nouveau thriller cette fois-ci très psychologique. Hélas, le long-métrage s'avère raté sur plusieurs points...
En premier lieu, le scénario : flirtant entre l'enquête policière ennuyeuse et le drame existentiel, Le Syndrome de Stendhal déstabilise autant qu'il n'agace. Réalisation ratée, montage peu reluisant, effets visuels inutiles, dialogues éreintants de bêtise (agrémentés d'un doublage français des plus aberrants), le long-métrage ne captive pas.
Mais c'est sans aucun doute dans l'interprétation que le bât blesse le plus ; entre une Asia Argento mal dirigée, morne au possible et jamais convaincante, à un Thomas Kretschmann en totale roue libre en passant par une flopée de seconds rôles inintéressants, l'incrédulité règne en long, en large et en travers. Plein de bonnes intentions et d'idées fraîches, ce thriller prévisible est hélas gâché par une réalisation des plus anémiques. Un des plus mauvais Argento, père et fille.
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Créée
le 9 avr. 2019
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