Les Ensorcelés ou l'importance d'un producteur dans la création d'un film

Pour une fois, le titre français est plus nuancé que le titre original (The Bad and the Beautiful) qui fait très série B. Contrairement à l'affiche, on est bien loin de la comédie romantique entre un homme et une femme à la Cary Grant.


La force de ce film de Minnelli est de porter un regard très juste sur les rapports qu’un producteur peut entretenir avec un réalisateur, des acteurs et le scénariste. Les Ensorcelés se découpe en 3 parties dont la plus longue et la plus intéressante est celle réalisée autour des acteurs et notamment d’une actrice jouée par Lana Turner (♥♥♥). Bien que le début soit un peu long à se mettre en place, on va découvrir toutes les facettes d’un producteur interprété par un Kirk Douglas, tout en élégance et, avec un certain retrait. Ce dernier veut redorer le blason (et c’est peu de le dire !!) de la maison de production de son père sur le déclin.


Son ambition va l’amener à utiliser tous les coups possibles et, même les plus retors, en s’impliquant vraiment avec les personnes qui gravitent autour de lui afin de proposer les meilleurs films d’Hollywood.


Nous découvrons son évolution à travers les souvenirs d’un réalisateur, d’une actrice et d’un scénariste.


Cela permet de véritablement comprendre la place du producteur dans ce monde, en apparence, idyllique. Le réalisateur montre aussi bien les bons côtés que les mauvais des professions que je viens d’évoquer. Malgré une réalisation très soignée et lumineuse, il dépeint, avec réalisme, l’univers impitoyable mais attractif de l’industrie du cinéma américain à travers le personnage de Kirk Douglas dont l’aura est quasi-diabolique ! Je pense que je me suis fait, d’une certaine façon, ensorceler par le long métrage de Vincente Minnelli


Allez, laissez-vous tenter ! Vous ne le regretterez pas !

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le 20 févr. 2016

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Hawk

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