C'est avec ce troisième film que la saga commence réellement, suites sans fin amenant progressivement vers un éternel recommencement. Une idée bien trouvée pour ce troisième opus, avec une explication aussi inventive que saugrenue. Souvenez-vous, à la fin du Secret de la Planète des Singes, Taylor appuie sur le bouton et la planète entière explose. Une fin des plus nihilistes, sans aucun espoir ni suite à l'horizon. L'existence a succombé. Mais on découvre que trois singes ont réussi à s'évader grâce à une machine à remonter le temps qui les emmène, non pas dans le futur comme Charlton Heston avant eux, mais bel et bien dans le passé !
On les voit donc confrontés aux humains en proie à la haine raciale, aux complications des choses simples et à une civilisation appropriée (couverts, habits, etc...). On y voit surtout une exploitation de la vie et les différentes expérimentations faites sur les animaux. En dehors de cet aspect purement critique, l'aventure est en soi-même glauque, sombre, montrant un passé aux airs futuristes, où les hommes sont ici les méchants. Comme à l'habitude, la fin purement nihiliste laisse pourtant présager un espoir à travers un mot symbolique, confrontant toute la haine jadis endurée.