De pères en fils
Kicking & Screaming , c'est le genre de film qui tente de faire honneur aux productions similaires des années 80, où l'on retrouve un jeune entraîneur sympa qui tente de remettre sous les feux des...
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le 18 avr. 2012
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Un vil ami qui se présente pourtant comme Willferrell-ophile m’avait confié que Kicking & Screaming n’avait guère avivé sa passion pour cet acteur comique. Je crois même qu’il avait utilisé le terme de « caca » à un moment ou à un autre.
Diantre.
Quel langage.
Pourtant, il s’agit d’une agréable surprise. Une comédie qui voit un père de famille se décider à entraîner une équipe de jeunes joueurs de football complètement incompétents.
Malgré ma grande tolérance aux comédies américaines, je n’ai aucune affinité particulière pour celle tournant autour du sport. Bien que Will Ferrell en ait fait quelques unes assez réussies tel que Semi-Pro, par exemple. Alors quand il s’agit en plus d’une équipe de jeunes bras cassés qu’un coach va réussir à élever, j’ai plutôt tendance à fuir devant ce cliché du genre.
Mais ici, c’est un peu différent. Il y a d’abord le besoin de reconnaissance de Phil Weston, le coach en question. Un bon père de famille, mais pas assez pris au sérieux par le sien, Buck, joué par Robert Duval. Tous deux ont un fils du même âge, selon le bon caprice du scénario, mais cette rivalité ne sera pas fraternelle mais intergénérationnelle. Car Buck est le coach d’une équipe concurrente.
Les personnages féminins sont d’ailleurs mis de côté, leurs femmes ne pouvant rien faire contre ce qui leur apparaît comme une querelle de famille. Il n’appartient qu’à eux de la résoudre.
Phil, bien conscient de ses faiblesses, va alors se lancer dans différentes initiatives, comme celle d'avoir à ses côtés Mike Ditka, véritable entraîneur, ou recruter deux jeunes joueurs prometteurs mais ne parlant pas anglais. Progressivement, et au fil des tasses de cafés, Phil va sombrer dans une folie acharnée, celle de gagner pour s'imposer face à son papa.
Mais pas d’inquiétudes. Tout va bien se passer. Car même si le film reste dans les clous de la comédie américaine, avec ses traits un peu forcés mais sans grasseries, il porte en lui une certaine tendresse. Il m’a rappelé Very Bad Dads avec le même Will Ferrell, qui évoquait lui aussi le thème de la paternité, sous un autre angle certes, sans tomber dans certains travers.
Une bonne comédie, légèrement tendre, parmi la bonne moyenne des films avec Will Ferrell.
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le 15 oct. 2019
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