Véritable film culte des années 80, New-York 1997 marque la première collaboration entre Kurt Russell et John Carpenter, amenant ainsi l'acteur à devenir une figure emblématique du héros américain. Borgne, cheveux longs, débardeur noir, muscles saillants et sourire inexistant : Russell marquera les esprits avec certitude, devenant dès lors un action man inoubliable et, en l'occurrence ici, un anti-héros formidable...


Film d'action situé dans un futur proche, New-York 1997 réussit amplement à distraire le spectateur avec son lot de scènes explosives, de personnages atypiques et son scénario haletant. Mais c'est surtout dans son ton résolument nihiliste que Carpenter pose les bases de sa filmographie entière, nihilisme que l'on retrouvera principalement dans Invasion Los Angeles et L'Antre de la folie.


De plus, notre intrépide protagoniste n'est pas ce que l'on pourrait appeler un héros au grand cœur, c'en est même tout le contraire : baroudeur aguerri n'ayant confiance qu'en sa personne, anarchiste sans foi ni loi, éternel loser avec un bol pas possible, Snake Plissken restera gravé dans les mémoires comme un aventurier peu commode. John Carpenter nous entraîne donc dans cet univers violent et désespéré afin d'y faire évoluer son personnage principal aux prises avec toute une horde de barbares modernes ayant infesté la ville.


Affrontant tour à tour des punks mal léchés, un caïd mégalo, un gladiateur gargantuesque et toute une série d’embuches sanglantes, Snake va tout faire pour sauver le Président des États-Unis, enlevé dans la dangereuse ville oubliée du titre, sans décocher le moindre sourire. Mise en scène dynamique, musique mémorable composée par le réalisateur lui-même et scénario malin rempli de suspense et de rebondissements, New-York 1997 prouve une fois de plus que John Carpenter est un maître du genre.

Créée

le 8 avr. 2019

Critique lue 228 fois

Critique lue 228 fois

D'autres avis sur New York 1997

New York 1997
Prodigy
5

Critique de New York 1997 par Prodigy

A revoir New York 1997 je comprends mieux pourquoi il vieillissait si mal dans ma mémoire, pourquoi je le regardais si peu souvent comparé à d'autres films de son auteur que j'ai vus 50 fois, et...

le 11 juil. 2010

101 j'aime

13

New York 1997
Ze_Big_Nowhere
8

Mon New York

New York ! Capitale du crime. Haut-lieu de la came et paradis de la péripatétipute en tout genres. Des buildings claustrophiques qui jouent à cache-cache avec le soleil et qui gagnent toujours. Des...

le 21 janv. 2015

88 j'aime

15

New York 1997
Grimault_
7

T'es solide, Snake !

En 1981, un an après The Fog (et quelques années après son cultissime Halloween), John Carpenter commence à sérieusement maîtriser le genre du thriller « à ambiance », travaillant des rythmes lents...

le 18 sept. 2020

49 j'aime

2

Du même critique

Wonder Woman 1984
MalevolentReviews
3

Tant qu'il y aura des hommes

Toujours perdu dans une tourmente de décisions visuelles et scénaristiques, de décalages et de tonalités adéquates, DC Comics se fourvoie une nouvelle fois dans un total manque de cohésion et par...

le 26 déc. 2020

68 j'aime

6

Dune
MalevolentReviews
5

L'Épice aux étoiles

Attendu comme le Messie, le Dune nouveau aura été languissant avec son public. Les détracteurs de Denis Villeneuve s'en donne à cœur joie pour défoncer le produit à la seule vue de sa bande-annonce,...

le 18 sept. 2021

44 j'aime

5

Kaamelott - Premier Volet
MalevolentReviews
5

Les prolongations

Il l'a dit, il l'a fait. Plus de dix ans d'absence, dix ans d'attente, dix ans de doute, une année de retard à cause de la pandémie. Kaamelott a marqué la télévision, de par son ampleur, son aura...

le 20 juil. 2021

40 j'aime

10