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Une saga mercantile qui évite soigneusement de se renouveler et se complait dans sa simplicité.

Danny Ocean est de retour, entouré de toute sa bande et quoi de mieux qu’un retour aux sources, à la "Cité du vice". Cette fois-ci, ils ont dans le viseur un tout nouveau casino qui doit ouvrir à Las Vegas, à savoir "The Bank" dont le propriétaire à trahit l’un des 11 d’Ocean. Comme on ne touche pas à la famille, Ocean et les siens vont fomenter une action contre lui et lui faire amèrement regretter son geste.


Troisième et dernier opus de la franchise pour les célèbres gentlemans cambrioleurs, avec toujours aux manettes le réalisateur Steven Soderbergh. Si le premier opus (qui était un remake) s’avérait distrayant tout en évitant soigneusement de renouveler le genre, le second quant à lui décevait pleinement. Avec cette énième suite de retour aux sources (à Las Vegas, au cœur des casinos), on pouvait espérer que le cinéaste rectifie le tir et nous fasse oublier la précédente déconvenue.


Dès le début, le scénario prêche par sa simplicité (on prend les mêmes et on recommence ? A savoir, le casse d’un casino, pas celui de Terry Benedict mais celui de Willy Bank, non pas pour récupérer sa dulcinée mais pour venger l’un des siens… Niveau scénario, ils se sont foulés). Malgré cela, il faut l’admettre, on appréciera quelques situations comiques liées à certains personnages, notamment Casey Affleck (l’initiateur d’une grève syndicale au Mexique) ou encore Matt Damon & Ellen Barkin (la séquence de l’élixir). Malgré des running-gag pour le moins insistant (le client mystère qui attribut ou non les 5 diamants) et une histoire simpliste, force est de constater que le film s’avère tout de même plus réussi et distrayant que ne l’était le précédent (qui se déroulait entre Amsterdam & Rome).


Cependant, certaines élucubrations s’avèrent grossières et peinent à convaincre comme l’utilisation d’une foreuse (la fameuse B600 qui aurait été utilisée pour forer le tunnel sous la Manche). Vu la taille de l’engin, nous faire croire qu’ils parviennent à l’acheminer à Las Vegas, creuser un tunnel pour la faire passer afin qu’ensuite, elle fore sous un casino (ayant déjà été à l’intérieur d’un tunnelier, cette idée s’avère aussi fumeuse qu’invraisemblable, mais bon, on est plus à ça près).


Ce qui n’était au départ qu’un remake (L’inconnu de Las Vegas – 1960) est devenu avec le temps, une franchise mercantile (comme en témoigne son spin-off quelques années plus tard). Des suites qui se suivent et surtout, se ressemblent les unes aux autres (vous avez vu le premier, vous pouvez vous abstenir de voir les autres). Il était temps que cette saga prenne fin et que l’on nous épargne un Ocean's Fourteen. En attendant, on cherche toujours l’utilité de Vincent Cassel…


(critique rédigée en 2007, réactualisée en 2021)


http://bit.ly/CinephileNostalGeekhttp://twitter.com/B_Renger


Film vu dans le cadre d’une thématique « Braquage »


« Vous jouez numérique dans un monde analogique. »


Mes autres répliques


La franchise au complet :
L’inconnu de Las Vegas (1960) ★☆☆☆
Ocean's Eleven (2001) ★★☆☆
Ocean's Twelve (2004) ★☆☆☆
Ocean's Thirteen (2007) ★★☆☆
Ocean's Eight (2018) ☆☆☆☆

Créée

le 20 avr. 2021

Critique lue 336 fois

RENGER

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