De Rohmer, je n'ai pas vu grand chose. Tout juste "Ma nuit chez Maud" qui m'avait largement fait bailler, et Maud ou pas Maud, j'aurais bien aimé qu'on me laissa dormir...
"Pauline à la plage", c'est tout d'abord le titre qui m'a attiré.
Au risque de faire hurler les cinéphiles de haut vol, façon cahiers du cinéma ou Télérama, je résumerai ce film comme un "L'Hôtel de la plage" intello.
Mais quitte à suivre des divagations sexo-amouro-estivales, j'ai largement préféré "L'Hôtel de la plage". Au moins, c'est drôle, et j'invite ceux qui vont pousser de grands cris à voir ce film d'été, frais et emprunt d'une certaine naïveté.
Les acteurs sont peu crédibles, les dialogues sont à pleurer, la photo est amateure. Au final, je ne comprends pas l'admiration que certains vouent à ce film, si ce n'est une sorte de moutonnerie culturelle de l'intelligentsia formatrice.
Je ne connaissais pas Arielle Dombasle version pré chirurgique. Je ne l'ai reconnue que grâce à sa voix et flot si caractéristique.
J'anticipe un flot de dislike, mais qu'importe, ça ne me donne pas vraiment envie de poursuivre l'exploration de l'univers de Rohmer.