Vatican III
Trois fois, j'aurais vu Priest. Et trois fois, j'ai eu envie d'écrire une critique et de créer une avalanche de listes tellement c'est puissant. Et épique aussi. La première fois, c'était au cinéma,...
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le 25 août 2011
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Il y a, en vérité, trois bonnes utilisations du film Priest :
Il y a, en vérité, une seule mauvaise utilisation du film Priest : le regarder par curiosité. Et c'est malheureusement ce que j'ai fait.
L'on suit donc l'histoire d'un prêtre exsudant tellement le charisme par tous les pores de sa peau qu'il n'a même pas de nom, dont le job est de casser du vampire en fx laid à crever dans un futur dystopique pompant un coup à droite, un coup à gauche, mais toujours un coup dans l'eau. Bon, après c'est un peu plus subtil tu vois, c'est un ancien héros de guerre qui maintenant que la guerre est soi-disant finie ne sert plus à rien (#Vietnam tmtc), alors il peine à trouver un sens à sa vie dans une société contrôlée par l'Eglise où tu dois te confesser à la chaîne dans des chiottes de chantier.
Bien sûr, les vampires ne sont pas tous morts, bien sûr, la famille même du héros se fait attaquer quelque part en province, bien sûr, les dirigeants font genre que rien ne se passe et notre prêtre doit leur désobéir pour aller charcuter de la sangsue, bien sûr il a un sidekick, le méchant c'est son ancien compagnon, et ce dernier veut attirer le héros dans un piège en enlevant sa fille, et ainsi de suite, tu peux facilement exercer tes talents de devin de série B sur une trame scénaristique de cette qualité.
Mais, là où le film franchit la frontière ténue entre navet et nanard, c'est que quand même, il régale souvent. Genre quand le héros il donne tout, qu'il sort des shurikens en forme de crucifix de sa bible et les saisit au ralenti avant même qu'ils ne retombent, ou saute sur des pierres que sa pote lance en l'air pour aller ouvrir le bide d'un vampire géant à tête de gland, quand tous les acteurs masculins tentent de se donner un air badass en prenant leurs plus belles voix graves, ou encore quand le méchant joue au chef d'orchestre dans Jericho sur Dieas Irae, c'est à ces moment-là que Priest te vend un peu de rêve (et que dire de cette scène finale, ou clichés et faux-raccords se mélangent pour le plaisir des yeux m'sieurs-dames)
Ce que j'aurais pas donné pour qu'on me passe cette pellicule au catéchisme sérieux.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Films 2016-2017, liste originale/20 et Nan'Art
Créée
le 14 mai 2017
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