John Slade, est envoyé au Nicaragua pour sauver un journaliste fait prisonnier par les sandinistes. Heureusement, sur place il pourra compter sur l’aide de Marta, une femme du pays.
Il suffit de voir les différentes affiches ou jaquettes dvd pour comprendre à quoi on a affaire ici et ce, sans même prendre la peine de voir la bande-annonce ou de lire le synopsis. Un rip-off low cost italo/américain de Rambo (1982) interprété par Frank Zagarino (un acteur de seconde zone qui enchaîne les Séries B et autres nanars).
Striker (1987) c’est un condensé de nanardises durant 90min non-stop, où l’on devine sans cesse l’absence de budget, un tournage expéditif, des acteurs en roues-libres et des dialogues incroyablement stupides. En même temps, il serait malhonnête de faire croire que nous ne savions pas dans quelle galère on allait se lancer en démarrant le visionnage de ce film. Réalisé sous le pseudonyme de "Stephen M. Andrews", le réalisateur italien Enzo G. Castellari, à qui l’on doit les post-apo Les guerriers du Bronx 1 & 2 (1982/1983), est un habitué des productions fauchées et autres plagiats divers et variés, entre La mort au large (1981) qui s’inspire des Dents de la mer et L'humanoïde (1979) qui pompe allègrement sur Star Wars. On savait clairement où on mettait les pieds et on savait pertinemment que ça allait sentir fort.
Et à ce niveau, on n’a pas été déçu, face à une absence totale de direction artistique et des bruitages cheap (un pistolet silencieux qui fait le bruit d’un pistolet laser). Ça canarde à tout va, ça pète à tout bout de champs, bref on est clairement dans une version Rambo de chez Lidl. Avec son Inter'minable' course poursuite entre l'hélicoptère et une Jeep qui n’en finit pas (d’ailleurs, les spectateurs les plus aguerris auront reconnu que l’explosion de l’hélicoptère (à la 51ème minute) provient du film Les guerriers du Bronx 2 (à la 4ème minute), toujours dans une optique de faire des économies…).
Le film à cette (seule & unique) originalité de mettre en scène un ersatz de Rambo qui tue ses assaillants à l’aide d’un lance-pierres à mini grenades (ça ne s’invente pas !). On pourra aussi s’amuser de voir notre héros zigouiller des communistes et des sandinistes à la pelle. A noter enfin, s’il fallait retenir une chose du film (tant mieux parce qu’il n’y a rien d’autre à sauver), c’est la scène
du meurtre de Marta
(sur le pont du bateau), un moment parfaitement jouissif et drôle.
A réserver aux amateurs du genre et aux pâles copies dignes de la "Rambosploitation" des 80’s.
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➽ Film vu dans le cadre d’une thématique « Rambosploitation »
« Cochon de capitaliste ! »
« La ferme camarade ordure ! »
« - Ce n’est vraiment pas une manière de parler à son hôte.
- Ça montre à quel point vous êtes taré. Hôte de mes fesses ! »
Mes autres répliques