Check-list de préparation avant Dark Fate:
Qu'avons-nous donc retenu de Genisys au regard de l'ensemble de cette saga ?
-Un Arnold vieux face à son double numérique jeune et déjà aperçu dans Renaissance, bel hommage à Cameron au passage.
-Une version sud-coréenne de Robert Patrick, pâle copie de l'original, alors que Patrick s'était entraîné avec un maître en art-martiaux pour le rôle. Il faut croire que c'était son regard froid qui faisait tout. Hélas, en 2015, le morphing numérique du métal liquide n'impressionne plus.
-Le petit corps frêle mais charmant d'Emilia Clarke dont la nudité nécessaire au voyage dans le temps, tombe au poil. Avec sa peau de bébé, j'ai du mal à la voir avec tout cet arsenal, vivement le retour de notre Sarah Connor (Linda Hamilton) bodybuildée de 1991.
-J.K. Simmons, qui s'est échappé du New-York de Spiderman, et qui vient prendre son cachet entre deux concerts de percussions.
-Un Kyle Reese, risible, décidément Jai Courtney était très bon dans Spartacus la série, mais depuis, peine à convaincre. On ne ressent pas l'homme brisé par ce futur oppressant qu'interpretait si bien Michael Biehn, mais plutôt un jeune éphèbe qui sort d'une séance de gym.
-Un scénario trop alambiqué, voire capillotracté, qui use de ficelles trop nombreuses pour qu'on le prenne au sérieux. Heureusement, Schwarzy nous parle de physique théorique et d'univers quantique pour rassurer l'auditoire...
-Ce moment si touchant, où le T-800 demande à Sarah Connor de boucler sa ceinture dans le bus.
-Une scène post-generique à la Marvel. Et oui, en 2015 tout le monde avait les yeux rivés sur Avengers Age of Ultron, une autre menace cybernétique qui fait passer le T-800 pour une machine à essorer le linge. Parce qu'il faut bien l'avouer, on sort lessivé de ce blockbuster qui accumule les péripéties sans savoir où s'arrêter.
-Pour finir, le sourire forcé jusqu'aux oreilles d'Arnold, les T-800 ont décidément un concept étrange de l'humour, mais une dentition parfaite.