Dafuck?
The Crow : Salvation et Wicked Prayer sont comparables à Paul Ws Anderson et Uwe Boll; si l'un n'est pas qualitativement merdique, il n'est rien à retirer du dernier, infamie de toutes les infamies,...
Par
le 20 sept. 2018
1 j'aime
The Crow : Salvation et Wicked Prayer sont comparables à Paul Ws Anderson et Uwe Boll; si l'un n'est pas qualitativement merdique, il n'est rien à retirer du dernier, infamie de toutes les infamies, plaies de l'Egypte compactées en un seul film cauchemardesque. Traumatisme de tous les fans, ignominie dont on ne prononce pas le nom, ce quatrième épisode des aventures du corbeau vengeur partait mal dès l'annonce de son casting; un Edward Furlong dans sa période de déchéance accompagné de Danny Trejo dans l'habituel rôle du mexicain, de Tara Reid en bimbo diabolique et de David Boreanaz (celui de Bones, oui) interprétant le diable.
Réduite à de si parodiques personnages, la saga The Crow, qui brillait par la noirceur et la profondeur de ses personnalités diversifiées, semble ne plus rien avoir à nous offrir en terme de divertissement de qualité; le teint propre aux dtv sans le sou, The Crow : Wicked Prayer perd le gothique pleurant de l'oeuvre de Proyas et, plus tôt, de celle d'O'Barr, pour se galvauder d'un inesthétisme gerbant rappelant les débuts d'un Rodriguez, la version porcherie.
Etrangement laid, Wicked Prayer se coltine des filtres d'images et des couleurs d'éclairages le catégorisant directement dans la catégorie des séries Z post-20ème siècle, semblable aux film de zombies d'Asylum. S'y débat vainement un Edward Furlong en quête de gloire, redescendu du piédestal d'avoir été l'espoir cinématographique de sa génération, grimé déjà plus talentueusement que le triste corbeau de Mabius sans être vraiment plus crédible.
Et si sa version se rapproche enfin de celle du personnage d'Eric Draven, les pseudos phrases poétiques/amoureuses/philosophiques de comptoir que nous tire sans arrêt Furlong, à défaut de nous faire réfléchir, continue d'empêtrer cet ultime épisode (avant longtemps, je l'espère) dans la fange des écritures sans talent ni réflexion, conglomérat de tous les clichés des films à l'eau de rose et des histoires vengeresses ultra violentes.
A cela vient s'opposer la personnalité de nos méchants, incarnations du mal si caricaturales qu'ils en deviennent des cas d'école de ce qu'il ne faut pas entreprendre comme caractérisations d'antagonistes au cinéma (ou dans l'art en général). Outre d'innombrables incohérences qu'ils serait trop long d'énumérer, notons que l'évolution de nos méchants se basent, pour les sous-fifres de Boreanaz, sur une pseudo remise en question jamais plus développée que cela, elle-même source de comportements inexplicables des personnages et contraire aux réticences qu'ils éprouvent à l'idée de faire venir le diable sur terre (magnifiquement interprété par l'ami David, bien plus proche d'un Elvis que de Méphisto).
A ce point stupide et laid qu'il en devient navrant, The Crow : Wicked Prayer réussit, tout comme Salvation, là où La Cité des anges avait échoué, d'être si mauvais qu'il en devient drôle, puis vire à l'hilarant quand résonne les notes de la dernière demi-heure, jusqu'à l'apogée de la connerie, le summum du what the fuck : la cérémonie de résurrection de Satan, si perchée qu'elle devrait être fort appréciable sous prise d'acide. Un délire complexe à retranscrire à l'écrit qui n'en reste pas moins mauvais pour autant.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Une vie de cinéphile, Les plus mauvaises suites de films, Depuis mes 18 ans, je me suis responsabilisé dans mes choix cinématographiques ..., Marvel, DC comics et Indés au cinoche: La Liste Ultime des adaptations de comics et Ils ont pigeon sur rue
Créée
le 20 sept. 2018
Critique lue 423 fois
1 j'aime
D'autres avis sur The Crow : Wicked Prayer
The Crow : Salvation et Wicked Prayer sont comparables à Paul Ws Anderson et Uwe Boll; si l'un n'est pas qualitativement merdique, il n'est rien à retirer du dernier, infamie de toutes les infamies,...
Par
le 20 sept. 2018
1 j'aime
C'est quelque peu clownesque.Y a des idées correctes ; certes, l'histoire du Corbeau sent le réchauffé, mais celle des méchants est par contre un peu plus fouillée, alimente ainsi l'univers sans pour...
Par
le 11 nov. 2024
Mais... ils ont confondu avec Machete, non ? Voici donc que l'histoire de The Crow est délocalisée au Mexique, tombe sur un gars qui s'appelle Cuervo ("le corbeau", en espagnol... Subtil, n'est-il...
Par
le 26 août 2024
Du même critique
Quatre ans, c'est long. C'est très long. En quatre ans, t'as le temps de changer de meuf, de maison, de voiture, de vie; de sexualité, même. En gros, quatre ans c'est aussi long qu'attendre un film...
Par
le 24 mars 2016
42 j'aime
65
Dans le ptit bled paumé où je passe le clair de mes vacances s'est proposée une expérience pas commune : voir le film "Les 4 Fantastiques" en avant première. Nourri d'espoirs et d'ambitions, je me...
Par
le 4 août 2015
35 j'aime
42
Saison 1 : 9/10. Au cinéma, nombre de personnages se sont fait massacrés pendant des décennies, sans vergogne ou une once de progrès. Les comics aussi ont été touchés par cette mode de la destruction...
Par
le 13 déc. 2017
34 j'aime
4