Mais... ils ont confondu avec Machete, non ? Voici donc que l'histoire de The Crow est délocalisée au Mexique, tombe sur un gars qui s'appelle Cuervo ("le corbeau", en espagnol... Subtil, n'est-il pas ?) joué par Edward Furlong (qui nous rappelle constamment combien sa filmo est partie en cacahuètes après American History X), qui va devoir botter les fesses de Satan réincarné dans le mec qui joue l'inspecteur-légiste dans Bones (David Boreanaz, s'il faut vraiment un nom), avec Danny Trejo qui traîne dans les parages pour faire des grimaces étranges (qui nous donnent étonnamment envie d'acheter des tacos Old'El Paso), et un appétit nanardesque pour les boobs en gros plans dès qu'on commence à trouver le temps long (on a l'impression qu'on s'endort car il ne se passe rien, le film arrive derrière nos oreilles tout doucement, et frappe ses deux couvercles de casseroles : "SCÈNE DE BOOBS GRATUITS ! REVEILLE-TOI !"). Alors donc, si le 95D n'est pas votre passion première dans la vie, surtout dans un film qui essaie d'innover sur son concept qu'on commence à connaître (on lui reconnaît au moins ça : il ne se repose pas sur la base existante, il tente de nouvelles choses, aussi ratées soient-elles), alors vous aller trouver que The Crow : Wicked Prayer est un joli petit chaos par moments (le final qui mélange amours pastorales avec Satan, le Corbeau qui tape mieux qu'un ninja, et grosses Jeeps et Danny Trejo qui ricane salement, "parce que c'est le Mexique, ici, pendejos !"), dans un amas de scènes longues et lentes, qui n'ont que des scènes de topless gratos en cadres serrés pour essayer de nous rouvrir une paupière. On est passés à deux doigts d'une parodie tordante de The Crow façon Machete, sur fond musical de Porque te vas (Cria Cuervos, pour rester dans le thème). Et voilà, maintenant on l'a en tête, et on veut toujours un tacos.

Aude_L
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le 26 août 2024

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Aude_L

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