Dafuck?
The Crow : Salvation et Wicked Prayer sont comparables à Paul Ws Anderson et Uwe Boll; si l'un n'est pas qualitativement merdique, il n'est rien à retirer du dernier, infamie de toutes les infamies,...
Par
le 20 sept. 2018
1 j'aime
Mais... ils ont confondu avec Machete, non ? Voici donc que l'histoire de The Crow est délocalisée au Mexique, tombe sur un gars qui s'appelle Cuervo ("le corbeau", en espagnol... Subtil, n'est-il pas ?) joué par Edward Furlong (qui nous rappelle constamment combien sa filmo est partie en cacahuètes après American History X), qui va devoir botter les fesses de Satan réincarné dans le mec qui joue l'inspecteur-légiste dans Bones (David Boreanaz, s'il faut vraiment un nom), avec Danny Trejo qui traîne dans les parages pour faire des grimaces étranges (qui nous donnent étonnamment envie d'acheter des tacos Old'El Paso), et un appétit nanardesque pour les boobs en gros plans dès qu'on commence à trouver le temps long (on a l'impression qu'on s'endort car il ne se passe rien, le film arrive derrière nos oreilles tout doucement, et frappe ses deux couvercles de casseroles : "SCÈNE DE BOOBS GRATUITS ! REVEILLE-TOI !"). Alors donc, si le 95D n'est pas votre passion première dans la vie, surtout dans un film qui essaie d'innover sur son concept qu'on commence à connaître (on lui reconnaît au moins ça : il ne se repose pas sur la base existante, il tente de nouvelles choses, aussi ratées soient-elles), alors vous aller trouver que The Crow : Wicked Prayer est un joli petit chaos par moments (le final qui mélange amours pastorales avec Satan, le Corbeau qui tape mieux qu'un ninja, et grosses Jeeps et Danny Trejo qui ricane salement, "parce que c'est le Mexique, ici, pendejos !"), dans un amas de scènes longues et lentes, qui n'ont que des scènes de topless gratos en cadres serrés pour essayer de nous rouvrir une paupière. On est passés à deux doigts d'une parodie tordante de The Crow façon Machete, sur fond musical de Porque te vas (Cria Cuervos, pour rester dans le thème). Et voilà, maintenant on l'a en tête, et on veut toujours un tacos.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Nanars...vous avez dit Nanars ? (et bis / WTF / nazisploitation, etc...)
Créée
le 26 août 2024
Critique lue 13 fois
D'autres avis sur The Crow : Wicked Prayer
The Crow : Salvation et Wicked Prayer sont comparables à Paul Ws Anderson et Uwe Boll; si l'un n'est pas qualitativement merdique, il n'est rien à retirer du dernier, infamie de toutes les infamies,...
Par
le 20 sept. 2018
1 j'aime
C'est quelque peu clownesque.Y a des idées correctes ; certes, l'histoire du Corbeau sent le réchauffé, mais celle des méchants est par contre un peu plus fouillée, alimente ainsi l'univers sans pour...
Par
le 11 nov. 2024
Mais... ils ont confondu avec Machete, non ? Voici donc que l'histoire de The Crow est délocalisée au Mexique, tombe sur un gars qui s'appelle Cuervo ("le corbeau", en espagnol... Subtil, n'est-il...
Par
le 26 août 2024
Du même critique
Un Wes Anderson qui reste égal à l'inventivité folle, au casting hallucinatoire et à l'esthétique (comme toujours) brillante de son auteur, mais qui, on l'avoue, restera certainement mineur dans sa...
Par
le 29 juil. 2021
49 j'aime
On sortait de plusieurs drames "qualitatifs mais pompeux" (on va le dire poliment) dans ce Festival de Cannes 2024, alors quand vous vous asseyez en bout de rangée (Team Last Minutes), et que le papy...
Par
le 28 mai 2024
41 j'aime
Certes, David Lynch a un style bien à lui et reconnaissable entre mille, mais il faut l'aimer, si l'on veut s'extasier devant Mullholland Drive. Subjectivement, on n'y a rien compris, si ce n'est...
Par
le 9 oct. 2021
41 j'aime