Turbo Kid (2017) est l’adaptation version long-métrage de T is for Turbo (2011). Comme pour la version d’origine, on retrouve les québécois François Simard, Anouk et Yoann-Karl Whissell à la réalisation.
Après l’engouement général rencontré par leur court-métrage, le collectif s’était vu offrir l’opportunité de réaliser cette version, plus longue et donc plus étoffée. Mais passer de 5 à 60min n’est pas donné à tout le monde et cet exercice de style est pour le moins difficile, surtout quand il faut étirer une intrigue aussi mince.
Le résultat s’avère hélas pas à la hauteur de mes espérances, connaissant le collectif RKSS depuis de nombreuses années, après l’excellent court-métrage, je m’attendais à un résultat digne de ce nom (mais sans doute en attendais-je trop ?).
L’univers post-apocalyptique est toujours aussi présent, on jubile devant les scènes gores et ses geysers d’hémoglobine (des mises à mort toutes plus originales les unes que les autres, mention spéciale à la scène de torture à bicyclette). On apprécie toujours autant cette B.O. rétro "synthwave" et l’agréable surprise de retrouver au casting la ravissante québécoise Laurence Leboeuf aux côtés du bad-guy Michael Ironside.
Hélas, pour tenir la longueur, il aurait fallu dynamiser l’intrigue ou raccourcir drastiquement le script. Etirer un pitch (développé en 5min) sur une durée de 60min n’est pas donnée à tout le monde et cela s’en ressent aisément, le manque de rythme y est flagrant.
► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄